Vendredi 25 février 2022, en début de soirée, la romancière Lucile Bernard, accompagnée de accompagnée de Adel Elouarz, professeur agrégé en littérature et grand amoureux des lettres et des élèves du lycée Victor Hugo, a présenté son dernier ouvrage « A l’aube de nos rêves » à l’Institut français de Marrakech.

« Un amour désespéré. C'est ce que vont vivre Simon et Lou à travers la disparition d'Arthur. La douleur de Lou, ce vide insupportable creusé par l'absence, sa révolte et son obstination farouche à croire au retour de son amour perdu. La souffrance secrète et silencieuse de Simon qui va le conduire au bord du désespoir. Cette douleur à tous deux qui va les faire se déchirer, se séparer, se retrouver encore. Comment lutter contre cette ombre qui les sépare ? « A l’aube de nos rêves», qui fait suite à «L'amour, c'est comme les oiseaux » (2017), l'auteur nous fait entendre à travers la voix de ses personnages, celle d'un nouveau monde où la force de nos rêves se conjugue avec la liberté inaliénable de rêver. « J'avais arrêté le moteur, éteint les phares. Il faisait presque nuit à présent, un vent soufflait par rafales. On regardait les vagues qui venaient se fracasser sur la plage avec un bruit d'écume. On entendait la rumeur monter dans la nuit. C'était la mer, la mer là devant nous, elle prenait toute la place, la mer, elle t'emportait, je le voyais dans ton regard. »

Dans ce dernier roman en date de 177 pages, paru en juillet 2021 aux éditions L’harmattan, l’auteure française, par ailleurs fondatrice des « Rencontres internationales de la poésie » à Marrakech et du « Prix Sahara Nour » (concours de Poésie ouvert aux jeunes marocains âgés de 16 à 25 ans), trace le combat d’une jeune adolescente pour sa liberté, pour devenir ce qu’elle est… « En résistant contre des codes sociaux qui sont un peu trop strictes, elle se bat pour pouvoir vivre cette liberté dans ce monde qui est en train d’être détruit par les hommes», a déclaré Mme Bernard à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP. Pour la savoyarde qui s’est installée à Marrakech depuis 2000, la cité ocre est une oasis fertilisatrice de la création.

«Marrakech, une oasis d’inspiration pour des créatifs de tout genre, m’a beaucoup inspirée aussi dans mes écrits grâce à l’abondante richesse des couleurs et des senteurs», a-t-elle indiqué. L’écrivaine, née à Annecy, débutera sa passion avec des poèmes édités dans différentes revues et anthologies, notamment celles du Castor Astral et participera à des collectifs de poésies de la région Rhône-Alpes : « À corps écrits », à des expositions en France : Paris-Bercy, Annecy…

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