La couverture du beau livre.

Un beau-livre vient d’être mis sur  le marché par la maison d’édition La Croisée des Chemins. Intitulé «Delacroix, Cimaises marocaines», il est signé par l’historien d’art Maurice Arama,  historien d’art né à Meknès et ex-directeur de l’École des beaux-arts de Casablanca. Expert reconnu de Delacroix pour son œuvre marocaine et de la peinture orientaliste, l’auteur propose un ouvrage  de 223 pages, préfacé par le ministre de la Culture Mohamed Bensaïd, qui rassemble toutes les œuvres que le célèbre artiste a peintes à Paris  pendant trente ans. Ce musée idéal est le fruit des rêves accumulés par le peintre après son court séjour de 125 au Maroc. Arrivé à Tanger le 24 janvier 1832, il découvrait un pays, sa civilisation antique et prestigieuse. Et ce jour même, il partageait, dans les premières lettres marocaines adressées à ses amis restés à Paris, ses éblouissements : «À chaque pas, il y a des tableaux tout faits qui feraient la fortune et la gloire de vingt générations de peintres… L’antique n’a rien de plus beau…». «Après la conquête de l’Algérie voisine par la France, Charles-Edgar, comte de Mornay, est chargé de remettre un message pacifique de Louis-Philippe, roi des Français, au sultan Moulay Abd Er-Rahman.Le hasard a entraîné le peintre dans cette aventure comme compagnon de voyage (à ses frais) du jeune diplomate. Nullement impliqué dans les affaires diplomatiques, Delacroix espère aller au-devant de cet «Orient» qui, depuis l’expédition de Bonaparte en Égypte, embrase les esprits et phagocyte les arts. Mais le mois de Ramadan cloue à demeure les Parisiens à peine arrivés à Tanger : l’audience officielle espérée avec le souverain chérifien est retardée», lit-on dans l’extrait de la préface. Le livre donne à lire ainsi «Cimaises marocaines», «Les peintures», «Florilèges»/«Les aquarelles-jalons du voyage», «Les Carnets de voyage au Maroc, les principaux protagonistes», «Les Cimaises marocaines de Delacroix dans les musées du monde».

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