L’œuvre de Delacroix, qu’il a étudiée de près à l’Université, figure parmi les sources d’inspirations évidentes de C215 : son rapport à la couleur, jusqu’au goût de l’imperfection et du mouvement. Si C215 (pseudonyme de Christian Guémy, un artiste urbain, pochoiriste français) a repris sa Liberté guidant le peuple, qu’il a transformée au point d’en faire un étendard du retour diplomatique de la France à Kyiv, en la peignant sur les murs à l’ambassade de France en plein conflit ukrainien, et s’il a souvent comme Delacroix, entrepris le voyage au Maroc, pour y rapporter des images, jamais C215 n’avait peint des adaptations d’œuvres de Delacroix dans les rues marocaines.

Avec cette exposition, et un parcours d’œuvres peintes dans la ville, ce sera chose faite. Après un premier séjour à Tanger en 2013, dans lequel C215 peignit de petits félins, il peindra cette fois des reprises d’œuvres du maître romantique, dans les rues et dans la galerie, par révérence autant que par ironie. Du 30 septembre Au 05 novembre, Galerie Delacroix de l’Institut français, Tanger, entrée gratuite.

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