La jeune cinéaste Doha Moustaquim.

Le tournage du long-métrage marocain «Bye bye la France», réalisé par la jeune Doha Moustaquim (à peine 21 ans),...

Le tournage du long-métrage marocain «Bye bye la France», réalisé par la jeune Doha Moustaquim (à peine 21 ans), s’est achevé jeudi 10 décembre dernier à Marrakech. D’une durée de 96 minutes, ce film  genre comique, coproduit par Nour Ayatallah et Taha Khaled, raconte l’histoire burlesque de Moulay Al Mahdi, un jeune homme dans la trentaine, riche et narcissique. Cet immigré cupide et arrogant, qui déteste les pauvres, va se retrouver dans la rue du jour au lendemain, sans argent ni identité, et tente de découvrir ce qui lui est arrivé. Il se retrouve confronté à plusieurs situations problématiques et drôles. Des acteurs marocains  tels que Nasser Akabab, Rafik Boubker, Tarik Boukhari, Fatima Zahra Lahrech, Nabil Atif, Sanaa Mezgui, Chafik Bisbis, Abdeltif Chegra, Lamseyeh et bien d’autres détiennent les premiers rôles dans cette œuvre cinématographique dont le tournage a duré trois semaines, dont une semaine de tournage à Casablanca et deux semaines à Marrakech. Dédié  en hommage à la mémoire de tous ceux qui sont morts des suites du nouveau coronavirus (Covid-19), a fait savoir, dans une déclaration à la MAP, le coproducteur du film, Taha Khaled, relevant que le choix de Marrakech pour le tournage des deux tiers des séquences du film s’explique par la richesse et la singularité du patrimoine de cette ville qui cadre parfaitement avec le sujet traité.

M. Khaled a indiqué que le budget prévisionnel de ce film tournait autour de 380 millions de centimes (3,8 millions de DH) alors que la projection du film sera programmée pour mars-avril prochains suivant l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume. Et de faire observer que le tournage du film s’est déroulé dans le respect strict et scrupuleux des mesures préventives adoptées en vue d’enrayer la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19). À noter que la direction photographique du film a été confiée à Grégory Turbellier, alors que Saïd Mniouli s’est chargé de la direction artistique, du casting, du coaching aux côtés de sa mission de dialoguiste du film. Doha Moustaquim est une jeune cinéaste marocaine en pleine ascension. À 21 ans, elle est l’une des plus jeunes cinéastes professionnels du Maroc, a grandi au quartier de Derb Soltane avec un père sourd et muet et une mère amazighe. « Je me suis attaché à la réalisation de films si rapidement parce que j’ai réalisé que c’était l’outil qui me permettait le mieux de m’exprimer de manière si authentique », a-t-elle déclaré Doha à Morocco World News.

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