En 1958, dans la nuit ramadanienne du 29 février au 1er mars, exactement à 23 h 47, la terre a tremblé pendant 15 secondes à Agadir...

En 1958, dans la nuit ramadanienne du 29 février au 1er mars, exactement à 23 h 47, la terre a tremblé pendant 15 secondes à Agadir. Le séisme d'une magnitude de 5.7, le plus puissant de l'histoire du Maroc,  qui a fait Plus de 15 000 morts. Deux ans plus tard, la reconstruction d'Agadir a commencé avec des constructions parasismiques et des bâtiments de deux étages maximum. Le seul souvenir de l'ancienne médina d'Agadir perchée sur une colline (Agadir Oufella) donnant sur le port de la ville est la place où une ruine a été conservée comme mémorial auquel les visiteurs accèdent par une route sinueuse pour remonter sur cette  sorte d’acropole.

Pour redonner vie à ce village-citadelle détruit par le séisme un architecte sicilien, amoureux de la capitale su Souss, a eu l’idée géniale de sortir de terre, aux portes d’Agadir, une réplique qui reflète ce qui était Agadir Oufella (le fort d'en haut.) La copie conçue par l’architecte Coco Polizzi, décédé le 21 avril à 80 ans,  reflète de manière impressionnante le caractère de l'original. En 1992, le défunt a posé la première pierre de cette médina  sur un terrain de 4,5 hectares dans le quartier Aghroud dans la commune de Bensergao. La nouvelle médina est construite avec des pierres, de la terre et du bois provenant des environs. Cette éco-construction garantit un climat extrêmement agréable pendant les longues nuits chaudes d’été où des concerts y sont organisés et des pièces de théâtre jouées, entre échoppes d’artisans et terrasses de cafés à l’ombre des eucalyptus.

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