Le portrait d’un Marocain de l’artiste allemand.

Du 25 avril au 20 juillet 2024, au sein de la Galerie des Résidents de la Fondation Montresso sera présenté le travail  fabuleux du peintre allemand Hendrik Beikirch, Memories of before. Huit années après le projet Tracing Morocco – The Walls, l’artiste  continue à rendre  hommage  au Maroc sous formes de dessins d'une immense originalité.  


La fondation montresso présente en collaboration avec l’artiste Allemand, Hendrik Beikirch le projet Tracing Morocco.Eternel arpenteur de son époque, Hendrik Beikirch, en collaboration avec cette institution, ont tenu à rendre hommage aux métiers du Maroc qui  disparaissent petit à petit , au moins dans la façon dont ils sont encore aujourd’hui exercés. Hendrik Beikirch a une fascination pour les gens ordinaires. Tout naturellement l’idée est venue de l’observation de ces femmes et deces hommes qui perpétuent ces gestes dans les souks, les villages de montagne ou dans les coins reculés des campagnes marocaines. Ce sont des « visages» inoubliables souvent photographiés, jamais honorés. Ils sont encore des milliers, bergers, camionneurs au volant de machines surchargées, bouchers, zelligeurs ou simples maçons habitués à un outillage rudimentaire et ancestral. Impossible de tous les nommer... ceux qui connaissent le Maroc, ont croisé et remarqué leurs incroyables histoires. L’idée et la démarche devenaient alors logiques d'elles-mêmes : photographier le contexte, s’arrêter sur le métier et laisser Hendrik Beikirch immortaliser l’homme comme un éloge à l’humain ! En noir et blanc, l’artiste donne à ses modèles une profondeur humaine qui touche à l’universel. Grâce à sa série  Tracing Morocco, il capture l’aspect extérieur et fugace des travailleurs, des artisans... Pas besoin d’un outil pour représenter ces femmes et ces hommes, juste un visage, avec des yeux saisissants et une expérience de vie évidente. Hendrik Beikirch a portraitisé ces Marocains, mettant en relief les émotions fascinantes de ces anonymes. Il a mis à nu au cours de ses échappées marocaines des portraits, sans effusion déplacée, ni empathie débordante. Hendrik Beikirch ne raconte pas l’histoire individuelle du sujet, mais transfigure le concret pour l’éternel. Il nous emmène sur l’autre côté d’une œuvre, celle que nous oublions souvent, la vie humaine du sujet représenté Beikirch a investi la résidence Jardin Rouge et a réalisé 22 portraits qui ont été présentés en ce lieu à Marrakech en décembre 2015.

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