Les criminels sionistes ne sont pas satisfaits de leur bilan génocidaire effroyable à Gaza qui frôle les 30.000 morts dont majoritairement des enfants et des femmes. Sans compter les quelque 70.000 blessés et les destructions de toutes les infrastructures et les bâtiments de l’enclave martyr qui n’est plus qu’un champ de ruines, de morts et de désolation . Jamais territoire n’a subi en l’espace de quelques mois une telle puissance de feu avec au bout du compte une situation humanitaire désastreuse. Affamés et assoiffés, traqués comme des rats, crapahutant sans cesse d’une zone à une autre en quête d’une sécurité illusoire dans un territoire livré aux bombes, les rescapés gazaouis en ont été réduits à se réfugier à Rafah voisine, à la frontière avec l’Égypte, au sud de la bande de Gaza. Mais ceux que l’ONU a estimé à 1,2 millions de personnes, n’auront pas la paix dans ce gigantesque campement non plus, puisqu’ils sont dans le viseur des terroristes au pouvoir à Tel Aviv. Un acharnement criminel qui dépasse l’entendement. Même les pires rapaces sans cœur n’oseraient pas aller aussi loin en persistant dans la barbarie et la sauvagerie. Gigantesque campement pauvre en infrastructures sanitaires et en moyens de subsistance suffisants, Rafah est le dernier carré que les sanguinaires de Tsahal ont décidé d’envahir via une offensive terrestre et qu’ils ont déjà bombardé dans la nuit du dimanche 11 février en faisant une centaine de morts parmi les Gazaouis, femmes, enfants et vieillards, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les images de cette tuerie et des destructions qui l’ont accompagné sont révoltantes. Au lendemain de ce raid inacceptable comme tous les précédents, les services de sécurité israéliens ont annoncé fièrement avoir libéré deux otages enlevés le 7 octobre 2023 par les résistants du Hamas. Massacrer plus d’une centaine de Palestiniens sans défense pour sauver deux grabataires grabataires !
« La victoire est à portée de main », a cru utile de brailler sur la chaîne américaine ABC News le terroriste en chef Benyamin Nétanyahou, qualifiant Rafah de « dernier bastion » des « bataillons terroristes du Hamas».
Les tensions sont montées subitement d’un cran entre le Caire et Tel Avis depuis l’annonce de l’offensive sur Rafah qui cache mal le projet sioniste de pousser les Gazaouis vers le Sinaï égyptien dans un remake de la Nakba de 1948 et de reprendre le contrôle de Gaza par le colonisateur israelien.
A la frontière avec la bande de Gaza, des blindés et des tanks, ainsi que des soldats, ont été justement déployés en renfort par les autorités égyptiennes dans cette zone tampon de 5 kilomètres. Mais cela dépend contre qui cette mobilisation militaire est dirigée ? Les Palestiniens pour les empêcher de s’introduire en Égypte ou l’armée d’occupation sioniste ?
De leur côté, les complices occidentaux de la bande criminelel à Netanyahou qui ont donné dès le premier jour le permis de «genocider» aux forces de l’obscurantisme sioniste en couvrant ses massacres abominables allant jusqu’ refuser d’appeler à un cessez le feu à Gaza, rivalisent aujourd’hui encore de déclarations hostiles à l’invasion de Rafah par les hordes aveugles et aveuglés de l’inhumanité.
- ven, 6 décembre 2024