La décision récente des autorités françaises de réduire le nombre de visas accordés au Maroc a fait une première victime: les chauffeurs routiers travaillant entre le Maroc et l’Europe. Ces derniers se sont vus refuser le visa Schengen par les consulats hexagonaux. Dénoncée lors d’une conférence de presse l’Association marocaine du transport routier international des véhicules utilitaires (Amrtivu), cette situation coïncide avec le début imminent de la campagne des exportations marocaines des agrumes et primeurs. Ce qui pourrait occasionner, alerte le président de l’Asmex Hassan Sentissi, des pertes colossales pour les opérateurs agricoles nationaux dans un contexte déjà marqué par l’envolée des tarifs du fret provoquée par la crise sanitaire.
