La guerre de Poutine contre le peuple ukrainien a-t-elle sonné la fin de la mondialisation heureuse ? La flambée vertigineuse...

La guerre de Poutine contre le peuple ukrainien a-t-elle sonné la fin de la mondialisation heureuse ? La flambée vertigineuse des produits pétroliers, des denrées alimentaires notamment céréalières et autres minerais essentiels à l’industrie, a sérieusement perturbé la dynamique des échanges commerciaux déjà mise à mal par deux années de pandémie. Résultat: Tout flambe, les prix des matières premières de toutes sortes comme ceux du transport.  Cette nouvelle donne a fait ouvrir les yeux de plus d’un sur une réalité inquiétante : Une bonne partie de la planète dépend des exportations russes et ukrainiennes d’une foultitude de biens stratégiques. En plus du pétrole et du gaz russes dont l’Europe est largement dépendante, les deux frères ennemis sont les principaux fournisseurs du blé dont ils assurent 25% des besoins mondiaux. Sans oublier le marché de l’huile de tournesol qu’ils contrôlent à hauteur de 80% et celui des engrais azotés qui représentent environ 30% de leurs exportations.  Les métaux comme le nickel, aluminium, paladium, lithium, qui fait tourner les usines automobiles, informatiques et aéronautiques occidentales, proviennent en grande partie des pays de Poutine et de Zelensky.

La guerre impitoyable que le premier livre au second a déstabilisé les marchés de toutes ces matières premières, du sol et du sous-sol, qui ont vu leurs prix atteindre des niveaux vertigineux. A titre d’exemple, le prix de la tonne de blé a été multiplié par 3 depuis le début de la crise sanitaire et il est appelé à grimper encore en raison de la destruction des champs de blé ukrainiens par la puissance de feu poutinienne. Les pays comme l’Algérie ou l’Égypte qui ont l’habitude de nourrir leur population avec du blé russe et ukrainien risquent de se retrouver sur la paille. Le pays de Tebboune récolte depuis le mois de mars plusieurs appels d’offres infructueux pour l’achat de 500.000 tonnes de blé sur le marché international. Certes, l’État algérien, qui profite de cette envolée du prix de l’or noir, fait le plein avec le blé des hydrocarbures mais sans autosuffisance alimentaire même relative, cela ne mange pas de pain.

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