Zakaria Aboukhlal suspendu par son club…

L’attaquant marocain de FC Toulouse s’est retrouvé au centre d’une campagne de dénigrement en France orchestrée par certains médias...

L’attaquant marocain de FC Toulouse s’est retrouvé au centre d’une campagne de dénigrement en France orchestrée par certains médias locaux. Motif : son refus, tout comme plusieurs de ses coéquipiers à l’image de Moussa Diarra ou encore Saïd Hamulic, de porter un maillot avec un numéro arc-en-ciel, en signe de lutte contre l'homophobie. Cette initiative prise par la Ligue de foot professionnel a concerné le week-end  dernier les matchs du 9 dimanche 14 mai)  tous les joueurs de Ligue 1 et Ligue 2.

L’international marocain a pourtant publié sur les réseaux sociaux un communiqué en anglais où il a expliqué les raisons de sa décision. « Le respect est une valeur que je porte en haute estime. Cela s'applique aux autres, mais aussi à mes propres croyances. Je ne pense pas être la personne adaptée pour participer à cette campagne. J'espère sincèrement que ma décision sera respectée. Tout ce que je demande, c'est d'être traité avec respect. » Le respect  qu’il réclame, il finira par le  trouver sans doute en Arabie Saoudite devenue la Mecque des stars du football. L’affaire prend aussitôt une tournure politique, la ministre des sports Amélie Oudea-Castera et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran s’en mêlent  en déplorant le geste de Aboukhlal et de ses collègues de ne pas s’associer  à la campagne contre l’homophobie. M. Véran a  jugé nul et anachronique le refus  du joueur Marocain et de ses amis.

« On vit dans une époque aujourd'hui (...) où chacun est libre de s'aimer comme il le souhaite », a-t-il expliqué, semblant ignorer qu’on  a aussi le droit de faire valoir  ses valeurs  et de ne pas soutenir les positions des autres.  C’est dans ce contexte tendu  que Aboukhlal sera  mis en cause comme par hasard  dans  une information rapportée par RMC Sport faisant état d'une supposée  altercation entre l'international marocain de 23 ans et Laurence Arribagé, adjointe aux Sports à la mairie de Toulouse le 30 avril dernier dans la Salle des Illustres au Capitole. Le Lion de l’Atlas  aurait  lancé  à  son interlocutrice  « que dans (son) pays les femmes ne parlent pas aux hommes comme cela » alors que l'élue l’aurait invité à faire moins de bruit, à l'occasion de la célébration de la Coupe de France remportée par FC Toulouse la veille face à Nantes (5-1). Face à ces allégations, Football Toulouse  Club, a annoncé dans un communiqué daté du 15 mai que  « son joueur s’entraînera à l’écart du groupe professionnel jusqu'à nouvel ordre, en attendant les résultats d’une enquête interne ». Les investigations révéleraient-elles que l'indiscipliné Zakaria Aboukhlal ne s'entraîne pas seulement au football mais qu'il subit aussi en islamiste accompli  des stages de perfectionnement en homophobie

Les plus lus
CANETON FOUINEURMacron auprès des flics et pas chez la mère de Nahel

Après le drame de Nanterre, le président français s’est rendu auprès des forces de l’ordre auxquelles il a témoigné son soutien,...

6/7/2023
CANETON FOUINEUR«L'AMO deviendra l’un des principaux contributeurs au financement des structures de soin»

Dans cet entretien, le directeur général de la CNSS Hassan Boubrik fait le point sur le chantier de la généralisation de l’AMO dans ses...

Abdellah Chankou
28/7/2023
CANETON FOUINEURLe Sun Beach devant la justice

Un expert judiciaire près la Cour d’appel de Casablanca a débarqué au club des Clubs pour auditionner les mis en cause dans une sombre...

7/9/2023
CANETON FOUINEURQuand l'Algérie se saborde...

Dans un nouvel acte anti-marocain, l’Algérie a interdit récemment à ses opérateurs économiques toute opération de transbordement ou de...