Dans une longue tribune publiée sur une plate-forme du parti, le ministre de l’Agriculture et des Pêches maritimes propose une série de ...
Dans une longue tribune publiée sur une plate-forme du parti, le ministre de l’Agriculture et des Pêches maritimes propose une série de pistes courageuses pour relancer le pays sur de nouvelles bases.
Après avoir été parmi les premiers avec Othman Benjelloun à contribuer à hauteur de 1 milliard de DH au Fonds spécial Covid-19, Aziz Akhannouch a gratifié le pays d’un programme du jour d’après sous le titre: “ Face à la crise, il faut soutenir la demande, maintenir l’offre et s’éloigner de l’austérité”. De haute facture, le document, première initiative du genre d’un dirigeant politique au Maroc, est tellement pertinent qu’il se lit d’une seule traite. En somme, pas ennuyeux ni rébarbatif pour un sou. Bien au contraire.
Tribune libre publiée sur la plateforme du RNI (www.maba3d-corona.com), elle vise à lancer le débat et à l'enrichir à travers les propositions de tout un chacun. Objectif: réussir ensemble la sortie de crise tant attendue tout en se projetant, en étant mieux armés, dans le jour d'après qui ne ressemblera certainement pas à celui d'avant.
La contribution de M. Akhannouch est à l'image de son auteur. Audacieuse. Généreuse. Au détour de chaque phrase, une idée-force, un projet de rupture, des pistes de réflexion et un appel à la remise en cause. Le patron du Rassemblement a montré qu’il a bien saisi dans le fond les défis sans précédent posés par cette maladie aussi bien à l'échelle nationale que globale. “Le redémarrage de notre économie sera laborieux dans un environnement mondial lui-même encore en grande fragilité”, explique d’emblée l’auteur après avoir mis en exergue “l’humanisme” de S.M. le Roi qui a fait passer avant toute autre considération “ la protection des vies” de son peuple tout en montrant le cap à travers des “arbitrages économiques courageux”. Tout l’enjeu est de savoir transformer cette situation exceptionnelle imposée par le Covid-19 en “gisement d’opportunités” pour un meilleur jour d’après. Et le Maroc post coronavirus doit se préparer dès maintenant. Tout un programme.
En manager accompli qu’il a confirmé dans sa gestion du département de l’Agriculture et de la Pêche, Aziz Akhannouch préconise que “L’Etat s’endette” pour accompagner les différents acteurs économiques. Une telle recommandation peut effrayer des novices comme Saâd Eddine Al Othmani et ses amis du parti qui sont tentés, eux, en pareille conjoncture de toutes les hémorragies, de fermer les robinets alors que l'endettement grâce à son effet de levier permet de créer de la richesse. Le tout évidemment est de mieux allouer les ressources financières en les orientant en priorité vers les secteurs productifs et créateurs de valeur. “Ceux qui prônent aujourd’hui une politique d'austérité font une grossière erreur”, prévient le ministre qui répond ainsi aux tenants du serrage de la ceinture. Sans proposer de stratégies dynamiques et imaginatives pour s'en sortir lorsque les Marocains sortiront du confinement général. Miroir des dysfonctionnements dans la gouvernance du pays qu’il a amplifiés, le coronavirus, malgré son coût humain et financier considérable, a ceci de salvateur qu’il permet de prendre du recul pour corriger le tir. Et du boulot, il y’en a! Homme d'action, Aziz Akhannouch l'a bien compris.
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