L’association nationale des propriétaires de cafés et restaurants (ANPCR) pose des conditions à la reprise de l’activité de ses membres. Pas de réouverture tant que le gouvernement et le Comité de veille économique (VCE) n’auront pas donné son accord pour une ouverture du dialogue avec le syndicat des cafetiers et des restaurateurs. Le dialogue c’est qu’ils ont au menu… En attendant que le gouvernement montre un quelconque appétit pour leurs doléances, les restaurateurs ont été autorisés après l’Aïd Al Fitr à assurer le service des livraisons à domicile ou au bureau…
Dans un communiqué rendu public dimanche 24 mai, l’association qui ne l’entend pas de cette oreille réclame des mesures pour «sauver le secteur, discuter et mettre en place une vision commune pour relancer l’activité». En clair, le syndicat, qui a appelé ses membres à ne pas rallumer les fourneaux, réclame sans le dire clairement sa part du gâteau du Fonds anti-Covid-19 qu’il habille en solutions aux «factures d’eau, électricité et impôts cumulées depuis le début du confinement le 15 mars dernier….» pour permettre au secteur de reprendre « dans des bonnes conditions». Ce syndicat visiblement trop gourmand veut mettre les bouchées doubles de peur de traîner des casseroles…