CANETON FOUINEUR

Tous les moyens étaient bons pour discréditer Aziz Akhannouch aux yeux des Marocains

Les tentatives désespérées du PJD
Abdellah Chankou
16/9/2021 13:10
Benkirane a suffisamment montré au grand jour son hostilité envers Aziz Akhannouch.

Benkirane et ses amis ont mobilisé à plusieurs reprises leurs milices électroniques au service de leur unique cause : ternir l’image...

Benkirane et ses amis ont mobilisé à plusieurs reprises leurs milices électroniques au service de leur unique cause : ternir l’image du président du RNI pour l’empêcher de gagner les Législatives de 2021 et s’éterniser ainsi au pouvoir...

Il n’a jamais douté de la victoire de son parti qu’il a transformé de manière méthodique en machine de guerre électorale. Y compris au plus fort des attaques perfides, à la limite de la diffamation, dont il était la cible depuis plusieurs années de la part de ses adversaires politiques notamment islamistes qu’il a violemment bousculés en perturbant tous leurs calculs. Aziz Akhannouch, dont la sérénité était la carapace, a commencé à les déranger le jour où il a affiché de plus grandes ambitions politiques en devenant le président du RNI. C’est que Benkirane et ses partisans, qui ont pris cela comme une menace sérieuse contre leur avenir politique, n’aimaient Akhannouch que membre de gouvernement et non comme potentiel chef de l’exécutif. Il n’a d’intérêt à leurs yeux que comme faire-valoir et non comme un rival crédible, capable de mettre fin à leur confort aux affaires.

Porté en 2016 à la tête du RNI au lendemain de la victoire du PJD aux législatives de 2015, M. Akhannouch a du coup cessé d’être à leurs yeux le bon allié qu’il était lors de leur premier mandat gouvernemental. Désormais, il est considéré comme un adversaire sérieux, dont il faut se méfier, voire l’homme à abattre, par qui leur déchéance politique allait arriver. Inéluctablement. Dès lors, la machine à dénigrer a été mise en branle. Il faut dire que les anciens disciples de feu El Khatib n’ont pas lésiné sur les moyens  pour discréditer  le ministre le plus en vue de l’exécutif aux yeux de l’opinion, casser son élan et tuer dans l’œuf toute alternative politique, sérieuse et crédible à leur idéologie mortifère. Pour arriver à leurs fins, Benkirane et consorts ont tout mis en œuvre en mobilisant dans un premier temps leurs brigades électroniques, ces cyber-milices malveillantes qu’ils ont lâchées comme une meute enragée contre le président du RNI, qui s’employèrent à le diffamer sur les réseaux sociaux.  

Cette stratégie d’obstruction perfide a atteint son paroxysme en mai 2018 avec la fameuse et mystérieuse campagne de boycott qui le visa à travers le distributeur de carburant Afriquia dont il est le propriétaire. La véritable cible de cette cabale était en vérité Aziz Akhannouch en personne. Mais pour brouiller les pistes, les initiateurs de ce mouvement inédit dans l’histoire du pays par son ampleur et sa virulence, qui intrigua les observateurs du monde entier par l’efficacité diabolique de son mode opératoire, ont livré deux autres entreprises à la vindicte des consommateurs : Centrale Danone et Sidi Ali, accusées avec Afriquia de pratiquer des prix trop élevés sans commune mesure avec le pouvoir d’achat du grand nombre.

Benkirane et ses amis n’arrêteront pas là leur acharnement contre le président du groupe Akwa puisqu’ils décident, juste après la fin de l’opération du boycott, d’enfourcher encore le cheval du mensonge et de la calomnie en sortant de leur seroual l’affaire inventée de toutes pièces de 17 milliards de DH. Cette somme pharamineuse était présentée comme la marge bénéficiaire réalisée par les stations Afriquia depuis la libéralisation des produits pétroliers en 2017.

En fait, il s’agit d’une fake news, aux allures de grosse manipulation,  contenue dans un rapport rendu public en 2018, bourrée de contre-vérités et d’approximations, réalisé par une mission parlementaire sur les prix des hydrocarbures, que le sortant président de la Commission des finances et député-maire PJD de Meknès, Abdellah Bouanou, a fait fuiter dans certains sites électroniques toujours. Objectif inavoué : fragiliser Akhannouch l’homme politique, aux yeux de la population en le présentant sous les traits d’un opérateur économique vorace qui s’est enrichi indûment aux dépens des Marocains.  Le chiffre est invraisemblable, extravagant mais il a été pris pour argent comptant par ceux qui l’ont relayé sans aucun recoupement. C’est ainsi qu’une mystification est devenue une vérité chez bien des gens… Quelques mois avant le début de la campagne électorale, ils ont cru tenir l’affaire qui allait à leurs yeux déconsidérer pour de bon le président du RNI : La fondation « Joud » pour le Développement créée par le parti il y a près de 5 ans. Et que le secrétaire général du PAM Abdellatif Ouahbi a tenté de monter en épingle en avril dernier en accusant le patron du RNI d’électoralisme dans le cadre de batailles par procuration livrées au profit du PJD sur lequel il a misé pour entrer au gouvernement. La dernière attaque anti-Akhannouch en date a été menée à 48 heures du scrutin législatif par Abdelilah Benkirane. Dans un live pour le moins pathétique diffusée sur son compte Facebook, l’ex-Premier ministre a sans vergogne aucune affirmé que le président du RNI qu’il a diffamé copieusement  n’a pas les qualités de devenir Premier ministre tout en le menaçant en des termes à peine voilés d’une deuxième campagne de boycott.

A défaut de pouvoir contrer le RNI à la loyale sur le terrain des idées et des programmes-ils n’en ont pas- les islamistes n’ont pas hésité à utiliser sournoisement, tout en se victimisant, des méthodes indignes comme une arme politique contre celui qui est devenu leur bête noire. Sans résultat. Les Marocains sont assez intelligents,  au vu du bilan insignifiant  de 10 ans du pouvoir islamiste,  pour comprendre que le changement  que  le PJD  leur a longtemps promis était une pure illusion tout en lui signifiant ce 8 septembre 2021 historique qu’ils attendaient de lui autre chose que la victimisation à moindres frais  et les attaques personnelles sur fond d’intrigues  contre  ses adversaires politiques. C’est ce qui explique le vote-sanction sévère que le PJD a subi en passant de 125 sièges en 2016 à 13 cinq ans plus tard.  Plus qu’une défaite cuisante, un effondrement spectaculaire. La fin d’une époque pour les islamistes marocains légalisés…

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