Lanceur d’alerte ou cybermargoulin ? Le dénommé Rachid Laamarti, qui  se présente comme un docteur sans préciser dans quelle discipline (ès boniment ?), vient de se signaler par des contenus anti-Akhannouch qui exhalent les relents de la diffamation, de l’injure et du ressentiment. Dans  la première vidéo qu’il a postée sur les réseaux sociaux  il y quelques  jours, ce drôle d’oiseau, qui sévit visiblement depuis l’étranger, accuse le distributeur Afriquia, propriété de M. Akhannouch, d’avoir importé du gasoil russe - que la loi marocaine n’interdit pas au demeurant - qui fait tourner la tête des Marocains entre fantasmes, allégations et procès d’intention. Notre zigoto aux motivations obscures, qui arbore le visage d’un détraqué  traqué pour l’on ne sait quels crimes, lance ses accusations tout en traitant Aziz Akhannouch de tous les noms. Et d’agiter, histoire de faire croire qu’il n’est pas dans le bluff qui saute pourtant clairement aux yeux, quelques documents supposés  étayer son propos et qu’il menace de remettre aux journaux étrangers dont il cite les noms. Vous allez voir ce que vous allez voir…

Mais on n’a rien vu. Par contre, on l’a vu revenir à la charge dans un autre enregistrement où ce docteur en fausses nouvelles haineuses prétend que Aziz Akhannouch était hospitalisé d’urgence dans un état critique, entre la vie et la mort. Une pure intox diffusée après le mal terrible, dû à un ménisque au niveau du genou, ayant empêché le Premier ministre de se prosterner correctement aux côtés du souverain lors de la prière de la nuit du destin, lundi 17 avril. Une séquence qui sur le moment a intrigué les Marocains, alimentant spéculations et parfois des propos désobligeants. Mais quel est le moteur de  cette campagne de dénigrement ? Chantage? fanfaronnade ? Désir de vengeance ? Pourquoi s’en prend-t-il  à M. Akhannouch ? Ce dernier ne le connaissant ni d’Eve ni d'Adam, l’hypothèse qu’il ait été actionné par des milieux hostiles semble plausible. En somme un petit pantin virtuel que l’on agite dans le cadre d’une  conjuration  contre Aziz Akhannouch qui n’a jamais connu de répit.

Agissant certainement en sous-main, il n’a réussi pour le moment qu’à récolter une plainte pour «délit imaginaire dénonciation calomnieuse» déposée le 11 avril  par la société Afriquia, via  le cabinet d’avocats El Haini, auprès du procureur du roi près du tribunal de première instance de Rabat. Visiblement, Laamarti est recherché au Maroc pour un tas d’escroqueries. D’où sa fuite à l’étranger.  Despérado qui n’a rien à perdre, il gagne sa vie en roulant au diesel frelaté de la calomnie et des commérages.