Yassine El Bahlouli.

Depuis quelque temps, le RNI est la cible d’attaques perfides et diffamatoires émanant d’un faux militant en rupture...

Depuis quelque temps, le RNI est la cible d’attaques perfides et diffamatoires émanant d’un faux militant en rupture de ban. Révélations.

Il s’agit du dénommé Yassine El Bahlouli qui s’est enfui au Canada sans avertir les dirigeants du parti de son projet d’immigration. Courage, fuyons ! est devenu sa devise après s’être démonétisé aux yeux de ses collègues du rassemblement!  

Ayant échoué à se faire recruter dans son nouvel exil américain, il passe le plus clair de son temps à faire du chantage aux dirigeants du parti. Comment ? En s’acharnant depuis sa page Facebook sur le Rassemblement en répandant de manière assidue des mensonges sur son compte et ses responsables.  

« Le moteur de ses agissements ridicules c’est le désir de vengeance après son échec d’obtenir, au prix de plusieurs manœuvres, une place sur la liste nationale des jeunes en 2016 », explique un militant du Rassemblement. Depuis, il ne donnera plus de ses nouvelles jusqu’à ce que le parti apprenne son installation au Canada.

Mais qui est Yassine El Bahlouli ? Ce drôle d’oiseau, le parti le doit à une autre figure non moins controversée, Moncef Belkhayat, alias Khoukoum Moncef qui le parrainera en septembre 2011 avec un groupe de jeunes dans la foulée du Printemps arabe. L’arrivée de M. El Bahlouli et ses amis, que leur recruteur-bienfaiteur, a fait coopter au Conseil national lors du congrès du parti en 2012 (sans élections) après les avoir présentés comme des compétences désireuses de s’engager en politique, coïncide avec l’annonce du démarrage de la liste nationale des jeunes. Une démarche qui sent l’opportunisme à plein nez.

En effet, les nouveaux venus auront du mal à montrer leur valeur ajoutée dans un parti qu’ils considèrent comme un marchepied pour arriver à leurs fins et qui perdra les législatives de 2012 remportées haut la main par le PJD. En 2015, El Bahlouli se présente aux élections communales. Refusant la 7ème position sur la liste conduite par Abdelkader Tatou dans la circonscription de Yacoub El Mansour, il s’arrange pour devenir le second de la tête de liste de Rachid Sassi dans l’arrondissement de l’Agdal. Mal en a pris au brillant avocat dont la liste a mordu la poussière sans décrocher aucun siège alors qu’elle avait l’habitude de jouer les premiers rôles électoraux.  Moralité: Si vous voulez perdre les élections, prenez El Bahlouli comme colistier !    

Une fois bien installé au sein du parti, Yassine El Bahlouli entreprend ses petites manœuvres en cherchant le meilleur moyen de tirer profit de sa nouvelle position politique. Avec la tchatche comme seul arme, il tournera alors le dos à Khoukoum Moncef pour se rapprocher de Rachid Talbi El Alami dans l’espoir de se faire recruter au cas où celui-ci décrocherait un poste de responsabilité. Hissé au rang de président du Parlement, Talbi Alami l’engage dans son cabinet contre un salaire de 30.000 DH. C’était en 2014, soit deux ans seulement après son entrée au RNI. Une ascension fulgurante digne des opportunistes de haut vol !  Celui qui se faisait passer pour un expert en numérique se permettait, alors qu’il n’était qu’un simple chargé de mission, de fourrer son nez dans toutes les transactions lancées par le Parlement, notamment celles en relation avec les équipements informatiques. Le El Bahlouli qui avait plusieurs facettes parfois amusantes était devenu la risée du personnel du Parlement à cause de la manie qu’il avait à détourner les plateaux de gâteaux servis à l’occasion des événements organisés par l’hémicycle.

Pour voyager à l’étranger aux frais de la princesse, il créera une association baptisée « La Jeunesse et l’Avenir ». Par ignorance ou inconscience, il agira contre la cause nationale qu’est le Sahara marocain en faisant adhérer son association à la Fédération internationale des Jeunesses libérales qui  a conditionné son adhésion à l’acceptation  par El Bahlouli que la Sahara soit qualifié d’occidental. Ce qui représente une victoire pour cette organisation réputée pour son soutien actif au Polisario et son opposition farouche à la marocanité du Sahara.

Depuis son exil canadien, El Bahlouli continue sa cabale contre le RNI, poussant l’acharnement et le chantage jusqu’à créer des comptes fictifs sur les réseaux sociaux. Au Canada où son opportunisme n’a pas prospéré, il est l’objet d’une plainte pour intimidation déposée par Marie-France Kenn, une consultante auprès de l’Association canadienne-française de Régina où il était membre du conseil d’administration avant d’en démissionner en mars 2019 dans des circonstances mystérieuses. Décidément, Yassine El Bahlouli laisse de mauvaises traces là où il passe…

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