Débandade de l’abondance et érection de la Sous France (9)

Entre Dominique Voynet et Lionel Jospin, c’est une histoire non pas platonique, mais atomique. La Voynet a donné l’avoinée au trotskiste Jospin ! Ce rouge qui s’est fait ripoliner en rose pour essayer de devenir président de la République s’est fait lamentablement sortir par Le Pen au premier tour des érections présidentielles de 2002… C’était bien La Peine de se présenter pour se vautrer ainsi, ça n'en valait pas Le Pen…  Depuis, après avoir reçu l’avoinée de sa vie, l’ex-trotskiste s’est définitivement retiré de la vie politique. Ce garçon aura porté un coup fatal à la recherche française en sabordant le projet nucléaire Superphénix qui avait couté 10 milliards d’euros pour sa construction… Actuellement, ce site coûte « un pognon de dingue » pour sa déconstruction…

L’origine de la décision opportuniste de l’arrêt définitif de Superphénix par le gouvernement de Lionel Jospin le 2 février 1998 s’apparente au fameux « effet papillon » : le battement de l’aile d’un papillon à Zagora peut aboutir à la formation d’un cyclone dans l’Isère. Le résultat de cette décision qui figurait dans son programme pour se faire élire avec les voix des «Verts » fut un désastre scientifique (abandon d’une filière d’avenir), humain (pertes de compétences) et financier (pertes de milliards d’euros). Après avoir coûté une dizaine de milliards d’euros pour le construire et réaliser une première production de plus de 3 milliards de kilowattheures, le coût de son démantèlement qui va durer au moins jusqu’à l’horizon 2030 est en train de coûter lui aussi un « pognon de dingue » comme disait l’actuel président-banquier quand il parlait des aides sociales qui permettent de maintenir la paix sociale face aux supers profiteurs qui verrouillent l’information en France (ZNews, la Télé raciste de Bolloré(*) qui a osé parler de « drapeaux arabo-islamiques » pour dénigrer la joie des Franco-marocains suite à l’épopée des Lions de l’Atlas… Ce Bolloré, un catholique ultra-intégriste, qui paye un curé à plein temps pour le confesser en soirée et absoudre les péchés qu’il a commis la matinée, a été condamné pour corruption active de certains chefs d’Etats africains… Autres supers profiteurs qui verrouillent l’information : Télé Bouygues, le Figaro de l’avionneur Dassault, les Echos de LVMH Bernard Arnault et le fameux Monstre « Le Monde » détenu par Xavier Niel, le gendre de Bernard Arnault, qui lorgne aussi pour acquérir la télé M6... En 2007, les travaux de démantèlement étaient prévus pour durer jusqu'en 2027, aujourd’hui on parle de 2030.

À cette date, les 14 tonnes de plutonium et les 38 000 blocs de béton au sodium sont encore conservés sur le site. Sur le chantier de démantèlement du réacteur, 400 personnes travaillent quotidiennement à proximité de substances à risque (matériaux irradiés, sodium). Le gendarme du nucléaire, l’ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire a mis en évidence que le personnel n'est pas formé aux situations d'urgence et que l'organisation interne ne permet pas l’intervention efficace des secours. En 2014, le parquet de Bourgoin-Jallieu décide d’engager des poursuites à l’encontre d’EDF pour négligences. Le tribunal de Bourgoin-Jallieu (ville située entre Lyon et Grenoble) reconnaît EDF coupable de ne pas avoir renforcé les moyens sur le site. L'évacuation du sodium a été achevée fin 2018 et le découpage de la cuve va commencer. 6000 m3 de sodium (Na) de la cuve et du circuit secondaire ont été transformés en soude (NaOH) faiblement radioactive avant d’être mélangés avec du ciment pour former des blocs de béton : 37 000 blocs, soit 70 000 m3. Ces blocs sont entreposés sur le site, en attendant leur transfert ailleurs. En parallèle, s'est déroulé le démantèlement des équipements nucléaires : 4 pompes primaires, 8 échangeurs intermédiaires et 4 pompes secondaires sont progressivement retirés, traités, découpés et évacués. Désormais, tout est prêt pour l’étape la plus importante, la découpe de la cuve, qui est la plus grande du monde. Le premier bouchon dit "bouchon couvercle cœur" a été retiré courant 2019 et en 2021 l'ASN a donné son accord pour la poursuite des opérations de démantèlement. Une fois la cuve démantelée, le chantier continuera avec la déconstruction des bâtiments et le démantèlement des générateurs de vapeur jusqu’à l’assainissement des terrains à l’horizon 2030. (À suivre)

(*) https://www.youtube.com/watch?v=N-0q3dDHtww