Devant ce virus qui  leur empoisonne la vie depuis deux ans environ et qui fait de la résistance y compris aux vaccins, il ne reste plus aux humains qui ont épuisé leur dose de patience que de prier. Prier pour que le coronavirus disparaisse aussi brutalement qu’il a mystérieusement  surgi en décembre 2019 à Wuhan en Chine et que le Delta soit le dernier variant qui clôt le chapitre d’une période chaotique sans précédent qui a condamné la planète aux incertitudes des calendriers sur fond de peur et de diverses restrictions pénibles pour tous. En cette rentrée de tous les espoirs, les esprits sont cependant loin d’être rassurés surtout que la vaccination contre le Covid-19 des populations aux quatre coins du monde que ce soit avec le Pfizer Sinopharm, Johnson & Johnson ou Spoutnik a débouché sur un résultat pour le moins paradoxal : la flambée des contaminations au-delà du raisonnable avec une hausse tout aussi vertigineuse des hospitalisations et des morts. Plus paradoxal encore est le fait que ce sont les personnes vaccinées qui chopent plus facilement le virus et le transmettent aux autres. Ce qui fait dire à certains scientifiques lucides qu’il faudrait désormais isoler les gens dûment vaccinés. Le monde à l’envers !  

Et pourtant, les spécialistes, qu’ils soient vrais, supposés ou autoproclamés, nous ont seriné en continu que le vaccin, histoire d’encourager les récalcitrants à se faire piquer, est le seul moyen de revenir à une vie normale. Et puis changement de discours des mêmes voix savantes face à la flambée des infections : Non, le vaccin ne permet pas de casser les chaînes de transmission du virus, pas plus qu’il ne favorise le retour à la vie d’avant mais sert plutôt à protéger contre les formes graves de la maladie ! Du grand n’importe quoi propre à conforter les antivax et autres complotistes de tout poil dans leur certitudes délirantes…

Place désormais à la troisième injection, le fameux booster présenté par les mêmes experts, qui soutiennent sans ciller la chose et son contraire au gré de l’évolution d’une pandémie décidément tenace , comme une solution pour renforcer l’immunité des tranches d’âge particulièrement vulnérables. Il faut s’attendre peut-être à ce que les portes-paroles de big Pharma  qui squattent les plateaux télé dégainent un argument aussi gros qu’un éléphant si d’aventure le booster ne remplit pas la fonction qu’ils lui prêtent. Parions qu'ils soutiendraient sans coup férir que la troisième dose préserve contre la démence et qu’il faudrait, face à une éventuelle mutation du virus qu’à Dieu ne plaise, se résoudre à un quatrième et même cinquième rappel ?  Dans ces conditions déroutantes, souscrire un abonnement fidélité auprès de Pfizer et ses semblables qui sont les plus grands gagnants de la crise sanitaire  ne serait pas une mauvaise idée…  

Malgré tant d'incertitudes scientifiques à haute dose sur l’efficacité des vaccins ( développés, il faut le rappeler pour lutter contre première souche du virus apparu en Chine), les gouvernements de nombre de pays dont celui du Maroc recommandent désormais de vacciner les enfants de 12-17 ans. A leurs risques et périls bien entendu comme pour les adultes, les labos s’étant arrangés pour s’assurer auprès des États que leur responsabilité ne soit pas engagée en cas d’effets secondaires- et ils sont  divers et nombreux- induits par leurs injections… Devant tant d’inconnues et de confusion qui renforcent la thèse d’une expérimentation hasardeuse, on ne sait plus à quel saint ou plutôt vaccin se vouer tout en se demandant si les êtres humains n’ont pas été transformés à leur corps défendant en rats de laboratoires. D’emblée, d’autres questions se posent d’elles-mêmes… La vaccination en masse des populations est-elle la bonne réponse face au virus et à ses mutations imprévisibles ? Fallait-il vacciner à tour de bras et  à grande échelle alors que les contaminations atteignent des sommets ? Ne fallait-il pas plutôt jouer dès l’apparition du virus « chinois » la carte de l’immunité naturelle auprès des citoyens en bonne santé tout en isolant les populations à risque ( âgées et souffrant de comorbidités) avec la certitude que parmi ces dernières, le covid-19, comme cela a été constaté jusqu’ici, fait le plus de victimes après leur admission en réanimation. Il convient aussi de savoir s’il était judicieux de faire vacciner les personnes déjà covidées qui ont acquis l’immunité naturelle... Autant de questions qui restent jusqu’ici sans réponses et alimentent le doute, voire la suspicion...

L’immunité développée à l'occasion d'une infection et celle induite par le vaccin correspondant n'étant pas identiques, n'aurait-il pas été sain de privilégier l'immunité naturelle comme mesure prophylactique plutôt qu'une immunité vaccinale hypothétique tout en s'accordant le temps nécessaire pour mettre au point un vaccin réllement efficient? Last but not least, la stratégie de l’immunité naturelle  présente l’avantage inestimable de laisser tourner la roue de l’activité économique et de ne pas la bloquer à coups de mesures restrictives qui ont ravagé de nombreux secteurs dans des proportions phénoménales. Tout se passe aujourd’hui, au vu de l’envolée spectaculaire des infections avec leur lots de décès, comme si la vaccination, intensive et généralisée, avait dopé  le variant Delta…Ce qui nous amène à s’interroger, compte tenu de la gravité de la situation épidémiologique ici et ailleurs, dans quelle mesure le confinement, les mesures restrictives et même le vaccin ont réellement contribué à sauver des vies…