Alors que le Maroc s’acheminait vers une année de sécheresse, les dernières précipitations de ce mois de mars accompagnées d’importantes chutes de neige ont relancé l’espoir chez plus d’un. D’abord chez les agriculteurs des cultures printanières-celles des céréales étant compromises- mais aussi les éleveurs dont le bétail va pouvoir profiter d’un bon couvert végétal. En plus du remplissage des barrages dont certains avaient atteint leur plus bas niveau historique, ces pluies sont aussi très utiles pour alimenter les nappes phréatiques qui sont à sec dans de nombreuses régions du pays. Le climat de ce mois de mars est inhabituel, ressemblant étrangement à celui de l’automne et de l’hiver. Ce n’est pas un temps printanier marqué habituellement par quelques jours de pluie fine. Cette situation montre un décalage des saisons dont les responsables doivent tenir compte pour un meilleur encadrement des fellahs appelés à adapter leurs calendriers de cultures à ces changements climatiques.
- ven, 6 décembre 2024