Aïcha Ech-Chenna.

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La militante marocaine des droits humains Aïcha Ech-Chenna, s'est éteinte, dimanche 25 septembre, à l'âge de 81 ans. La nouvelle de sa disparition provoqué une vive émotion dans le pays, notamment dans les milieux associatifs, des femmes célibataires et des enfants abandonnés. Dont cette femme exceptionnelle a fait un combat inlassable des décennies durant des décennies. Aïcha Ech-Chenna que SM le roi Mohammed VI a qualifiée dans un message de condoléances « d’une des pionnières de l’action associative et de défense des droits de l’homme au Maroc, qui a consacré sa vie au service de la femme marocaine et à la défense de ses causes avec tant de force, d’audace et d'abnégation, ce qui lui a valu l'amour et le respect des gens », a donné de son temps et de son énergie pour la cause des femmes vulnérables et des enfants nés sous X.   Personne mieux qu’elle n’a su incarner avec autant d’engagement et de dévouement en brisant un tas de tabous sociaux dans le cadre de   l'Association Solidarité féminine (ASF) qu’elle fonda en 1985. La regrettée a publié en 1996 aux Éditions Le Fennec un  livre poignant intitulé «Miseria » où elle raconte les souffrances d'une vingtaine de petites « bonnes » violées et maltraitées. La défunte a reçu, au cours de sa vie militante, plusieurs distinctions, dont le Prix des Droits de l’homme de la République Française à Paris  en 1995, l'Opus Prize aux Etats Unis en 2009 et la Légion d'honneur en 2013.

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