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L'accélération de la progression des contaminations au Covid-19 au Maroc n’est pas seulement due au non-respect...

L'accélération de la progression des contaminations au Covid-19 au Maroc n’est pas seulement due au non-respect du port du masque et des gestes barrières. Les dysfonctionnements sur le terrain y sont pour beaucoup tel que le retard dans le dépistage et les délais d'obtention des résultats qui peuvent atteindre plusieurs jours. Devant la demande grandissante notamment des entreprises sur les tests PCR pour s’assurer de la non-contagiosité de leur personnel après le retour des vacances d’été, le temps d’attente s'allonge à souhait et dans certaines petites villes il est tout simplement impossible de se faire tester faute de laboratoires agréés. Cette situation augmente évidemment le risque de contagiosité du fait que les malades ne sont pas toujours informés à temps de leur positivité et pris rapidement en charge. Côté prise en charge, les problèmes s’accumulent, révélés par des vidéos filmées par les patients eux-mêmes où ils dénoncent l’absence visite des médecins longtemps après leur transfert dans des centres d’isolement. Le caractère douteux des diagnostics ajoute également à la confusion.

En effet, il arrive parfois que les résultats du test d’une même personne diffèrent d’un laboratoire à un autre, poussant cette dernière, plongée ainsi dans la tourmente, à demander aux personnes contact de se faire tester pour lever toute équivoque. Plusieurs témoignages rapportés dans ce sens soulignent que les laboratoires ont trouvé dans les tests PCR, propulsés par le Covid-19 au rang de principal produit de grande consommation du moment, un nouveau filon hautement juteux. Celui-ci n’est pas près de s'épuiser en raison de la progression exponentielle du virus notamment à Casablanca (près de 42 des contaminations et 30% des décès à l'échelle nationale). Ce seuil d’alerte, indiqué par la saturation des services de réanimation du CHU, inquiète le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb qui a annoncé mercredi 8 septembre des moyens humains et logistiques supplémentaires pour contenir l’extension du virus dans la capitale économique. Force est de constater que la fermeture, décidée le 20 août, des plages de Casablanca et Dar Bouazza ainsi que les salles de sport et des hammams n’a pas empêché les chiffres des nouveaux cas d’exploser. Ce qui prouve clairement que les autorités n’ont pas de visibilité sur les mesures de restriction prises. Un «lock-down» de la métropole est dans l’air. Vive le tâtonnement !

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