Dimanche 12 Novembre 2023 a connu l'organisation de la marche antisémitisme à Paris et dans tout l'hexagone, avec un chiffre annoncé par la police de 180.000 manifestants ( 100.000 soit disant pour la seule capitale). Or, les autorités françaises minimisent systématiquement le nombre des participants en divisant presque leur nombre par deux quand il s'agit de manifestations organisées à l’appel des syndicats qui se posent en opposant au gouvernement.  Il est clair que le chiffre de 100.000 annoncé par la préfecture pour la marche de Paris intra-muros  est très exagéré. En tout cas, on est loin des 500.000 manifestants de la marche pro-palestinienne de Londres organisée la veille  dans un climat pacifique. Les observateurs  ont déploré l’absence du bleu blanc rouge  dans le cortège parisien où ne dominait  que le blanc, même si le 17 ème arrondissement parisien compte plus de 45.000 Français de confession juive (la plus grande communauté de France et en Europe selon le Parisien du 24 janvier 2019). En  intégrant  les autres arrondissements limitrophes, toutes couleurs ou appartenances confondues , on peut dire que   l'initiative  des deux présidents (Sénat et Assemblée nationale) a fait Pschitt. En guise de session de rattrapage,  une autre manifestation est prévue dimanche 19 novembre, toujours à Paris intra-muros. Une marche qui se veut  silencieuse et sans parti pris, organisée par le monde  de la culture  toutes ses sensibilités confondues  avec l'engagement effectif de certaines personnalités, comme Pierre Richard, Elsa Zyberstein, Leila Slimani, Philippe Geluk ou Michel Jonas, entre autres. Elle est splendide cette France qu'on continue a faire marcher.