Abdelaziz Rabbah et Faouzi Chaabi.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.

Changer de parti comme on change de chemise est monnaie courante au Maroc. Beaucoup de candidats, abandonnent pour une raison ou une autre leur boutique politique d’origine pour entrer dans une autre. C’est le cas de l’homme d’affaires Faouzi Chaabi, député sortant de Kenitra sous l’étiquette du PAM après avoir été élu sous la bannière du PPS à Rabat en 2011. L’héritier du milliardaire défunt a choisi de se présenter aux communales pour déloger le député-maire de Kenitra et ministre sortant PJD Abdelaziz Rabbah. Pari gagné. Reste à relever ce qui est essentiel pour lui et détermine son engagement avec le PAM : devenir le maire de la capitale d’El Gharb dont il est natif en lieu et place de l’Islamiste Abdelaziz Rabbah accusé d’avoir plongé la ville dans une crise multiforme. Ce qui est loin d’être acquis.

Ce dernier, qui s’est appuyé sur un réseau dense d’obligés et de fidèles qu’il a patiemment tissé pendant deux mandats, est parvenu malgré tout à reconquérir son siège d’élu local. Mais le PJD n’a pas obtenu suffisamment de sièges, 7 seulement, pour prétendre garder le contrôle du conseil municipal formé de 61 sièges. Surtout que les autres partis ont décidé de renvoyer Rabbah et consorts dans l’opposition. Résultat des courses: Les contours de la majorité qui se dessine ont l’allure d’une colombe - représentée par Anas Bouanani- qui est arrivée en tête avec 14 sièges. Le PAM local de Chaabi et le MDS, qui ont obtenu 6 sièges chacun, sont bien partis pour jouer avec les autres formations que sont l’Istiqlal, l’UC les forces d’appoint pour compléter une majorité qui a besoin de 32 voix minimum. L’islamisme communal est également mort à Kenitra.

Les plus lus