échec et chèque pour la Banque de Adil Douiri

Adil Douiri.

Désignée en juin dernier pour seconder le Syndic judiciaire dans la procédure de liquidation de la Samir, la Banque d’affaires CFG a été mise à l’écart par le juge commissaire du Tribunal de Commerce de Casablanca. Cette décision fait revenir à la case départ le processus de liquidation de la raffinerie de Mohammedia alors que de grands espoirs ont été placés dans la banque de Adil Douiri pour faire avancer la procédure de liquidation judiciaire et trouver un nouvel acquéreur. Le retrait de confiance à l’établissement de M. Douiri, qui a les allures d’un désaveu cinglant,  trouve son origine dans son échec à mener à bien les travaux de prospection et l’étude des offres de rachat de la société en faillite en lançant  en collaboration le Syndic judiciaire, Abdelkebir Safadi, des appels d’offres plus attractifs. Et pourtant, CFG a reçu la bagatelle de 1.000.000 dirhams au titre de ses honoraires de la part de la Banque Centrale Populaire (BCP), l’un des créanciers de la Samir. Un gros chèque pour rétribuer un grand échec.

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