Logement économique
26/10/2022 23:31

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Ce qu’il convient désormais d’appeler  le scandale immobilier de Temara est bien parti pour tourner au feuilleton judiciaire de la saison. Dans la foulée de la démolition vendredi 21 octobre à coups de bulldozers  d’un complexe d’habitat social baptisé Al Qods 2   par les autorités locales, le ministère de l’Intérieur a suspendu le gouverneur de Skhirat-Temara Youssef Draïs, six agents d’autorité et deux cadres administratifs. Cette décision fait suite  aux conclusions de l’enquête préliminaire effectuée par l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) sur les violations des règles de l’urbanisme au sujet du projet immobilier en cause. Et quelles violations ! Ce complexe, dont les travaux ont été finalisés aux  trois quarts, a été construit sans permis de construire ! Ce qui laisse croire que l’entreprise, Gya Foncière,  qui n’en est pas, selon une source proche du dossier,  à son premier chantier, a l’habitude de passer outre. Bonjour les complicités en béton !  Une équipe de la BNPJ s’est saisie  aussitôt de l’affaire sur ordre du parquet pour auditionner l’ensemble des acteurs. En plus du patron et les autres responsables de la société de construction, l’interrogatoire sera élargi à l’architecte du projet, au  président de la commune de Temara, aux fonctionnaires en charge de l’urbanisme  mais aussi au notaire. Ce dernier est censé n'établir les promesses de vente aux acquéreurs qu’après avoir vérifié que le projet a obtenu toutes les autorisations nécessaires.

D’ailleurs, une partie des acheteurs a tenté de s’opposer à l’opération de démolition en suppliant les responsables de trouver une solution avec le promoteur en lui permettant de régulariser la situation de son projet s’inscrivant dans le cadre du relogement des bidonvillois de la ville considérée comme un gros point noir dans le domaine de l'habitat insalubre. Et pour cause. Ils ont pour la plupart réglé presque la moitié du prix du logement (250.000 DH) au titre des avances habituelles. Ce sont donc les économies de toute une vie qui ont été anéanties. Ce qui a fait révolter plus d’un.  Ce gâchis monumental-près de 800 appartements sont concernés, soit des dizaines de milliards-  aurait pu être évité si les autorités compétentes avaient procédé à l’arrêt du chantier au démarrage et non pas attendre que les résidences jaillissent de terre pour  mobiliser les pelleteuses. Le promoteur qui tient le haut du pavé à Temara a laissé sur le carreau des centaines de familles modestes.  

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