Entre optimisme de commande et perte de confiance grandissante
20/7/2023 6:08
Aziz Akhannouch voit l’avenir en rose…

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.

Lors de la sixième  étape de sa tournée régionale qui l’a mené samedi 15 juillet à Nador, Aziz Akhannouch a tenu à partager son optimisme avec les militants du parti. Défendant mordicus le bilan de son gouvernement et les mesures prises, il considère que l’économie nationale commence à donner de nouveau des signes de redressement en mettant notamment en avant les chiffres officiels faisant état d’une hausse des flux touristiques par rapport à la période pré-pandémique. Or, le message d’espoir du chef du RNI bute sur une réalité sociale de moins en moins reluisante, confirmée par une enquête  du Haut-Commissariat au plan (HCP) sur le moral des ménages. Il en ressort que celui-ci continue de se dégrader au deuxième trimestre de 2023. Quelque 87,3% des familles interrogées avouent une chute de leur niveau de vie au cours des 12 derniers mois. Selon les derniers chiffres du HCP, l'indice de confiance des ménages (ICM) s'est établi à 45,4 points, contre 50,1 points au deuxième trimestre de l'année précédente.

Un pessimisme, bien parti pour se poursuivre lors du troisième trimestre, provoqué par l’inflation qui s’est traduite par une hausse vertigineuse des prix, une consommation en baisse constante et une érosion d’un pouvoir d’achat déjà faible. Il faut vraiment remonter à plusieurs années en arrière pour retrouver un tel niveau de pessimisme. L’indice de confiance des ménages est constitué d’une série d’indicateurs tels que la situation financière personnelle actuelle et future, la capacité d’épargne ou l’opportunité de faire des achats significatifs. Saignées à blanc par les prix stratosphérique des moutons malgré la subvention substantielle accorde aux importateurs des ovins européens, les familles marocaines qui n’ont pas les moyens de partir en vacances appréhendent désormais  la rentrée scolaire et ses dépenses non moins négligeables. En fait, le Maroc a besoin d’un véritable choc de confiance pour redonner espoir aux Marocains et relancer la machine économique. Le gouvernement actuel en a-t-il les moyens ?

Les plus lus