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Empêtré dans des problèmes judiciaires et financiers, le seigneur du Sahara en perte d’influence cherche à se servir de son appartenance sahraouie comme bouclier politique.

Hassan Derham est dans la tourmente. En grande difficulté financière en raison de la faillite de ses sociétés et en délicatesse avec la justice pour sa gestion passée de la commune de El Marsa à Laâyoune, Hassan Derham s’emploie à transformer ses ennuis judiciaires et économiques en bouclier politique. Comment ? En appelant au secours les membres de sa tribu sahraouie des Ait Baâmrane. Un bataillon de notables, élus et chioukh a répondu à son S.O.S. en   débarquant chez lui à Laâyoune samedi 22 octobre pour lui témoigner  sa  solidarité. Une manière de montrer qu’il n’est pas  fini ni isolé et qu’il est toujours, contrairement aux dires de ses détracteurs, un homme d’influence au Sahara.

Cette démonstration de force… tribale fait suite à sa manœuvre consistant à dénoncer via un communiqué adressé à « l’opinion publique », suivie d’une vidéo postée sur Internet,  de supposés malversations financières dans le conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra dirigé par le clan rival des Ouled Er Rachid. En tentant de se faire passer pour un lanceur d’alerte jaloux des deniers publics et de leur usage à bon escient alors qu’il est un pur produit de la politique de rente et prébendes dans les provinces du sud,   le conseiller de la commune de Boujdour cherche en quelque sorte à tribaliser ses problèmes personnels. Cette attitude cache une arrière-pensée :  faire pression sur les autorités afin d’échapper à la reddition des comptes sur sa gestion communale sujette à caution et récupérer plusieurs dizaines de millions de DH qu’il prétend lui revenir de droit dans le cadre de son litige commercial avec son ex-associé en produits agricoles le franco-algérien Pierrick Puech (voir le Canard n°704). Seulement voilà, M. Derham perdra son procès contre les héritiers après l’annulation par la cour d’appel d’Agadir en avril 2022  d’un jugement les condamnant à lui payer la bagatelle de 113 millions de DH. Malgré cela, M. Derham s’accroche à l’application d’un compromis signé en 2014 de avec son ex-associé Pêche-, décédé en 2018-  sous l’égide des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur. Un accord  en vertu duquel l’un et l’autre s’engagent à abandonner les poursuites judiciaires et à procéder à un partage équitable du groupe entre eux.

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