Une ministre d’un genre nouveau.

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Il ne faut pas critiquer  la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la Famille, l’istiqlalienne Aawatif Hayar.  Sinon vous serez taxé de sexiste, ou de misogyne.   « Je subis cette violence parce que je suis une femme », a-t-elle osé déclarer lors d’un point de presse à l’occasion de la présentation de sa stratégie ministérielle en début de cette semaine. «En l’absence d’une évaluation basée sur des indicateurs objectifs, j’estime que je suis victime de cette violence à cause de mon genre», a-t-elle ajouté. C’est la première fois qu’une femme ministre au Maroc et même ailleurs établit un lien de cause à effet entre les griefs  professionnels qui lui sont opposées  au fait qu’elle soit femme. En voilà un bel argument de faiblesse dégainé par une responsable à court d'arguments convaincants pour expliquer les raisons de la nomination de son mari dans son cabinet. S’estimant injustement  attaquée,  

Aawatif Hayar va jusqu'à assimiler   les allégations  selon lesquelles le ministère est dirigé par son conseiller de mari  à une « une violence » à son égard et même à « une insulte » à toutes les femmes marocaines.  En disant cela,  Lallahom Aawatif pense sans doute que le népotisme est une valeur partagée par la moitié de la société marocaine. Elle ne fait pas dans la dentelle notre Aawatif qui trouve normal d’embaucher son conjoint sans que ce mélange des genres  ne donne lieu ni  à des reproches ni à du soupçon. Or,  Hayar est une professionnelle de la récidive- elle avait confié  la présidence d’une commission à son mari du temps pas lointain où elle était présidente de l’université Hassan II  - qui a le chic de prêter le flanc aux réprimandes. Ce qu'elle doit savoir c’est qu’elle a flingué son mandat ministériel  par son histoire de mari qui le poursuivra toute sa vie. Elle a beau accoucher de la meilleure stratégie sociale de tous les temps,  on ne retiendra  que ça de notre ministre de la famille et du conjoint !

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