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C'est par les épreuves qu'on reconnaît l'homme de cœur, disait Sénèque. Mais il y a ceux qui se défilent dès que les vents commencent ...

C'est par les épreuves qu'on reconnaît l'homme de cœur, disait Sénèque. Mais il y a ceux qui se défilent dès que les vents commencent à souffler dans la mauvaise direction. Ainsi de Karim Hajji qui a décidé de quitter brutalement les commandes de la bourse de Casablanca au moment où les déboires de la place financière du pays, déjà mal en point, furent aggravées par la crise du Coronavirus.  M. Hajji a flairé le moment idoine pour faire une bonne action :  sauter par-dessus bord et laisser le navire prendre l’eau avec son équipage démuni. Après avoir passé  11 ans à la tête de la bourse qu’il n’a nullement réussi à redresser, le brave Karim a trouvé l’excellente excuse pour lâcher le gouvernail face à la tempête :  faire valoir ses droits à la retraite à 61 ans.  Mais est-ce vraiment le moment ?

Pris de court, le Conseil d’administration de la bourse a  décidé le 19 mars de lui trouver un successeur. Il s'agit de Tarik Senhaji, qui prendra ses nouvelles fonctions à partir du 2 avril prochain.

Le successeur est bardé de diplômes et roulé affuté ses armes dans divers organismes financiers internationaux tels que la Banque mondiale, Société Générale, Dresdner Kleinwort Benson, Calyon CIB et Natixis CIB. En ces temps économiques très difficiles, M. Hajji a fort à faire pour réanimer une bourse frappée depuis longtemps par le virus de la léthargie.

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