Quel président pour la commune de Dar Bouazza ?
La rédaction
17/9/2021 23:36

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Un groupe de résidents se mobilise fortement depuis quelques jours sur les réseaux sociaux pour  dénoncer, via un compte sur Facebook  baptisé « Les darbistes »,  les massacres urbanistiques et autres irrégularités flagrantes   dont a  été victime sous l'époque de l'ancien président PAM cette zone résidentielle qui a attiré au fil des années de nombreux Casablancais.

Objectif de cette action :  empêcher que la chefferie du conseil municipal ne tombe  pour un troisième mandat consécutif entre les mains du parti du tracteur qui a perdu la sympathie d'une bonne partie des habitants dont le slogan se résume en trois mots : Tout sauf le PAM !

Certes, le PAM n’est pas arrivé en tête dans cette commune à l’issue des dernières communales (la première place est revenue à l’Istiqlal) mais les darbistes craignent que le jeu  des alliances entre les trois partis vainqueurs du triple scrutin du 8 septembre  à l’échelle nationale, locale et régionale et les concessions souvent incompréhensibles qu’il implique - qui vont parfois à l’encontre des attentes des administrés -  ne débouche sur l’octroi de la présidence du conseil municipal à un élu PAM. Un tel scénario est préjudiciable aux intérêts des habitants qui réclament un changement en profondeur et une nouvelle gouvernance locale susceptible de sauver Dar Bouazza que les deux mandatures de l’ex-président pamiste de la commune Abdelkrim Choukri ont plongé dans une anarchie indescriptible.

D’ailleurs, l’incurie à tous les niveaux dont s’est rendu coupable ce dernier lui a valu d’être suspendu de ses fonctions le 4 décembre 2020 par le ministère de l’Intérieur dont une mission d’inspection diligentée sur place a débusqué des vertes et des pas mûres et une série de graves irrégularités dans la gestion de nombreux chantiers de la commune.

Ancien député, le mis en cause, appelé à répondre de ses actes devant la justice,  qui régnait sur  Dar Bouazza depuis 2009, était un ex-agent d’autorité qui, selon bien des observateurs,  s’est enrichi comme ce n’est pas permis au contact de ses concitoyens. Et surtout sur le massacre urbanistique incroyable infligé depuis les années 2000 à cette belle localité de la périphérie casablancaise dans ses deux versants (Tamaris et Errahma), à coups d’habitat anarchique, de lotissements clandestins et de dérogations douteuses sur fond d’une prédation foncière et immobilière de grande ampleur. Il paraît que le chef de file des pamistes à Dar Bouazza est un protégé de M. Choukri qui se mobilise en coulisse en déployant tous les moyens pour en faire son successeur…

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