Farid Bennis, PDG de Laprophan.

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La vidéo a choqué plus d’un. On y voit un homme élancé, en costume-cravate, une visière sur  le visage, descendre d’une grosse Mercédès bleue. Dès l’entrée on lui déroule le tapis rouge qui se prolonge à l’intérieur d’une grande enceinte ! Se pliant en quatre, un comité d’accueil présidé par une femme accourt à sa rencontre. Celle-ci le fait entrer à l’intérieur en guidant ses pas. Il y a de l’obséquiosité dans l’air et les gestes. Sur son passage retentissent les yoyos d’une camarilla de femmes en blouses blanches, visiblement très excitées et les ovations d’une gent masculine pour la plupart arborant également des tabliers immaculés. Démarche ostentatoire, visage satisfait, l’homme, comme enivré, fait le tour des lieux sous les ovations nourries et les cris joyeux de l’assistance tout en répondant d’un geste discret aux salutations de ses admirateurs.

Ce cérémonial rappelant celui de la royauté marocaine comportait même le rituel d’offrande de lait et de dattes que cet hôte de marque déclina discrètement. Il ne manquait plus que la garde royale pour lui rendre les honneurs ! Cette séquence de mégalomanie galopante, filmée dans l’enceinte du siège de Laprophan à Casablanca par le personnel de l’entreprise,  est signée Farid Bennis, à l’occasion de son retour au Maroc. À la mort du père fondateur Abderrahim Bennis en 2011, un différend surgit entre les héritiers, poussant Farid à partir vivre en Espagne. S’il est revenu aujourd’hui au bercail c’est  pour prendre les rênes du groupe pharmaceutique valorisé récemment à 250 millions d’euros.

Le conseil d’administration de l’entreprise l’a nommé le 5 juin dernier au poste de président-directeur général en remplacement de son frère, Ali Bennis, décédé en octobre 2019. Le nouveau patron s’est glissé dans les pantoufles du frère défunt sans même lui rendre hommage ! Pas besoin de test PCR pour détecter le virus de  la folie des grandeurs…

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