Benkirane a hérité d’un parti désargenté...

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Après la faillite morale et politique, le PJD est confronté à la faillite financière. Le revenant du PJD Abdelilah Benkirane a reconnu récemment la crise d’argent aiguë du PJD dont les caisses sont pratiquement à sec. Cette dèche est due essentiellement à son effondrement électoral qui a eu comme effet immédiat de le priver de ses deux principales mamelles : la subvention publique accordée aux partis au prorata du nombre de leurs députés et des femmes élues, et la cotisation mensuelle de leurs parlementaires et ministres. Tout cela fait un joli pactole qui permet au PJD d’être à l’aise financièrement. De 125 députés lors de la dernière législature, les islamistes sont tombés à 13 à la suite du scrutin législatif de septembre 2021, soit un manque à gagner de quelque 10 millions de DH.

Ayant obtenu péniblement un groupe parlementaire, n’ayant aucun ministre au gouvernement, les islamistes perdent l’essentiel de leurs ressources propres ainsi que le soutien de l'État qui représente près de 42% de leurs recettes. En 2019, qui n’est pas une année électorale ni une année de congrès pour le parti, le PJD a perçu au titre de cette subvention publique la somme de 17,6 millions de DH, selon un rapport de la Cour des comptes.

Le PJD, qui aura dans ces conditions du mal à finaliser le chantier lancé en janvier 2021 d’un siège moderne à Hay Ryad à Rabat d’un coût de 40 millions de DH, est menacé d’asphyxie financière. Il est   non seulement confronté au tarissement de ses sources de financement mais il est en plus appelé aujourd’hui à restituer en vertu de la loi la bagatelle de 8 millions de DH sur les 10 touchés au titre du premier acompte versé par le ministère de l’Intérieur sur la base du nombre des circonscriptions couvertes. La cata, en somme !  D’où la vive préoccupation de M. Benkirane qui s’en est ouvert aux militants lors d’une réunion interne organisée par visioconférence. « Si nous devons rendre cette somme, il ne restera pas un rond dans les caisses », s’est-il alarmé tout en invitant les pjdistes à mettre la main à la poche. A vot’ bon cœur ! Il ne reste plus à Abdelilah Benkirane qu’à lancer une fatwa autorisant la mendicité politique ?

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