Deuxième Chambre
La rédaction
14/10/2021 12:46

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Après avoir laissé entendre que sa déroute monumentale aux élections du 8 septembre 2021 manquait de cohérence, les dirigeants du PJD sont revenus à la charge en tentant de jeter le doute sur la sincérité des élections de la chambre des conseillers. Les islamistes ont estimé que les trois sièges obtenus par leurs candidats dans cette institution sont sans commune mesure avec le nombre de sièges et de voix décrochés par leur parti lors des élections communales. « Les voix obtenues par les candidats du parti dépassent largement,dans des proportions étranges et inadmissibles, celles qui reviennent au parti», a indiqué Slimane El Amrani, premier vice-secrétaire général du PJD dans un communiqué diffusé dans la soirée du 6 octobre. Et d’ajouter que « le secrétariat général déplore les pratiques inacceptables qui ont permis aux listes des candidats du parti d’obtenir ce nombre de voix » qu’ils ne méritaient pas. La sentence tombe immédiatement: Les trois heureux gagnants dont la victoire est jugée haram (illicite) par Al Othmani et ses amis sont appelés à présenter leur démission. Rien que ça.  Plutôt que de déposer des recours devant la justice comme le veulent les usages démocratiques, le PJD a préféré contester l’ensemble du processus électoral ayant mené au choix des élus de la deuxième Chambre. Une manière pour le PJD de mettre son effondrement électoral monumental sur le compte d’un tripatouillage des urnes et non la résultante d’un sévère vote-sanction des électeurs.  Mais les trois gagnants ont décidé de passer outre l’appel de leur hiérarchie en procédant dimanche 10 octobre à la formation d’un groupe baptisé « Action sociale et développement durable ». Plusqu’un désaveu, une gifle pour Al Amrani et compagnie.  Le PJD, qui se vantait jusqu’ici d’être le parangon de la discipline et du respect des consignes, a tout perdu, y compris l’autorité sur des ouailles qui n’en font qu’à leurs barbes?  Un scandale !

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