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Le Chat n’est pas paranoïaque. Malgré ses kilos superflus, il tente de rester léger dans sa tête et marche en...

Le Chat n’est pas paranoïaque. Malgré ses kilos superflus, il tente de rester léger dans sa tête et marche en harmonie avec son temps. Mais il est des fois où malgré tous ses efforts de résistance face aux attaques organisées des idées « complotistes », le doute l’envahit et sa tête se transforme en boite à questions angoissantes qui pullulent comme un bouillon de germes dont il a du mal à se débarrasser.

Bien avant le confinement et le grand fléau du corona, le Chat était souvent victime d’attaques de pensées complotistes qu’il rejetait pourtant avec force pour éviter de se retrouver jeté dans les geôles des intellectuels malades du cerveau et interdits de parole publique. Il souhaitait rester socialement acceptable, continuer à se prélasser dans les salons du mainstream où on vous sert sur canapés de la malbouffe intellectuelle décongelée des rayons surgelés des supermarchés de l’information. Il se forçait à avaler cette nourriture fade sans grande conviction jusqu'à l’indigestion intellectuelle et pris de reflux, il s’efforçait malgré tout de ravaler ce que les traiteurs de l’information lui servaient.

En fait, Chat Rouge résistait à ces assauts pour ne pas être déporté dans le Goulag des « maudits ». Il se forçait à ingurgiter la junk food intellectuelle fabriquée par l’industrie de la Com et distribuée plus ou moins habilement par les grands journalistes animateurs de la télévision des moutons qui continuent à avoir peur du loup en oubliant que c’est le berger qu’il faut craindre.

Malgré tous ses efforts, les flux d’idées « dangereuses » le harcelaient sans cesse. Des questions pourtant simples mais qui se trouvaient trop proches de la zone 51 de la liberté de pensée, cette zone dangereuse où il ne fait pas bon de s’aventurer pour un intello sous peine de se retrouver momifié par les rayons paralysants de l’arme fatale du complotisme. En effet, Chat Rouge a toujours été effrayé par ce rayon paralysant, chargé à bloc et mis entre les mains des leaders des grands médias, des philosophes de plateau, des éditorialistes de la Com dont le rôle est de protéger la zone 51 de tout intrusion par les randonneurs de la pensée un peu trop curieuse.

Pourtant Chat Rouge se posait des questions de bon sens. Est-ce que Kadhafi a financé la campagne de Sarkozy? De quoi sont morts Chavez, Lula, et Arafat ? Est-ce que le polonium est une arme chimique? Pourquoi les Américains ne sont-ils plus jamais retournés sur la lune? Pourquoi George W. Bush et ses faucons ne sont-ils pas sur le banc des accusés du tribunal de La Haye après avoir déclenché une guerre ravageuse basée sur un mensonge? Pourquoi Julian Assange est-il oublié et si peu soutenu par les médias occidentaux ?

Assez! Stop ! Et le Chat se pinçait immédiatement en plein jour refusant totalement d’adhérer à la théorie des « fallacieuses » qui le déviraient du chemin tortueux de la vérité « supermarché ». Il s’interdisait aussi de croire à l’existence du grand œil cyclopien des illuminati qui l’observent du haut de cette pyramide imprimée sur le billet vert américain. Et pour se rassurer, il pratiquait lauto-psy, se rappelant que la paranoïa est un raisonnement structuré et logique se basant sur des hypothèses fausses. Bref, de l’auto-censure qui ne dit pas son nom mais qui lui permettait de reprendre un cours de vie normale, de ne pas choisir des sujets trop proches des frontières de la zone interdite pour rester un citoyen acceptable, celui qui se cantonne dans les salons de la permissivité intellectuelle en posant parfois une patte feutrée sur une ligne rouge pour se sauver immédiatement.


Acharnement


Mais çà c’était avant le Corona SARS-2 ou Covid-19 jusqu’à l’arrivée soudaine du bouleversement planétaire et la peur du siècle. Un temps confiné dans un lieu exigu, la nature n’aimant pas le vide, Chat Rouge a du très vite libérer de l’espace pour ses neurones, laissant au moins sa pensée franchir librement les frontières qu’il s’était lui-même tracées auparavant.  

Et c’est là que les questions sont devenues plus pesantes. Le Covid-19 est-il un virus de laboratoire? Doit-on croire les Nobel français et japonais qui nous l’ont affirmé ou doit-on considérer ces deux grands savants comme des déments séniles tel qu’ils nous sont présentés par les journalistes de la vérité officielle ? Pourquoi cet acharnement des occidentaux à vouloir discréditer un médicament vieux de 50 ans alors que les chiffres prouvent sur des milliers de cas que ceux qui en ont pris au début de la maladie, ont dix fois plus de chance de guérir? Ou bien doit-on considérer, comme les médias européens nous pressent de le faire, que l’une des pointures mondiales de l’infectiologie qui officie à Marseille, n’est qu’un illuminé et un gourou populiste?  

Les questions s’agglutinent sans aucune distanciation entre elles. Et ça repart de plus belle ! Pourquoi permettre à des experts périmés et sponsorisés par les labos de siéger dans les conseils scientifiques et sur les plateaux télé pour donner leur avis sur des sujets qui ne sont même pas de leurs compétences? En vertu de quoi le Remsedevir à 10000 dollars, un médicament sans aucune efficacité thérapeutique et dont la quantité d’effets secondaires est aussi importante que la pilosité d’un Orang-Outan, a t-il été proclamé médicament officiel du traitement de la Covid-19 ? Pourquoi et comment un journal aussi sérieux que The Lancet a-t-il permis à une société gérée par une star du porno à publier un torchon sur l’hydroxychloroquine aussi faux et mensongers que les seins de sa tenancière?

Submergé par un torrent d’interrogations qui allaient l’embarquer dans l’aller simple du complotisme, se sentant menacé par le rayon paralysant tenu par les maîtres du temple de l’information, il s’est promis de ne plus réfléchir. Difficile exercice pour un Chat fouineur de poubelles.

Puis arrive enfin le soulagement, le déconfinement. Le Chat a pu rouvrir son espace de circulation physique, ce qui lui a permis aussitôt de refermer les circuits de la pensée libre, chemins décidément trop dangereux pour un chat déconfiné.

Il est en effet très difficile pour une personne qui a vécu dans les valeurs universelles enseignées à l’école d’imaginer de telles perfidies de la part des grands enseignants de l’occident qu’il a toujours pris pour modèles. Avons-nous vraiment les outils pour accepter et analyser des informations dérangeantes ou trop scandaleuses? Le Chat pense que nous avons un logiciel de bisounours à peine capable de distinguer les gentils occidentaux qui pratiquent la démocratie d’un côté et les méchants barbares sanguinaires de l’orient et de l’Oural...Nous réfutons tout ce qui ébranle notre fonctionnement psychologique, ce sur quoi nous avons bâti notre équilibre, nos relations sociales, nos valeurs et l’éducation que nous donnons à nos enfants. Peut-être avons-nous été vaccinés pour développer des anti-corps contre les intrusions d’informations non prises en charge par le logiciel qui nous a été fourni. Ou peut-être est-il trop angoissant pour nous de voir s’écrouler les édifices d’un monde qui nous a porté jusqu’ici. C’est pourquoi Chat Rouge a choisi de rester le citoyen utile qui joue le jeu de saute-mouton car il ne peut pas gérer psychologiquement une réalité dont l’éthique va à l’encontre des codes même de son existence.

Et pourtant Chat Rouge n’en peut plus de cette malbouffe médiatique bourrée de conservateurs de plateaux que les médias occidentaux nous servent quotidiennement. Chat Rouge accepte contre son gré d’avaler tout ce que lui propose le fast-food cérébral version officielle. Il a décidé de fermer les yeux et d’ingurgiter tout ce que lui sert la « world compagnie » : la jeep sur la lune, le russe roublard, le méchant iranien, une chauve-souris de l’épidémie, le double aveugle dans le chaos, Raoult le bigot, le Remsedevir à 10000 euros...il veut bien avaler tous les pangolins et toutes les couleuvres qu’on lui sert...mais comme disent les sages africains « qui avale une noix de coco a confiance en son rectum... »

En retour, le Chat réclame seulement la paix et de la distanciation vis-à-vis de son pays, exactement comme nous le recommande l’OMS. Il est prêt à jouer le jeu de l’imbécile mais en échange, il veut que le Royaume de Charoc soit épargné: il  ne veut ni d’un bantoustan, ni d’un Émirat dans son Sahara et encore moins d’un chef de guerre moustachu et chimique traqué par des drones et des Tomawak.  Il ne veut pas surtout qu’on frappe même chirurgicalement les toits de sa ville. Il ne veut pas non plus que son pays soit puni par une fatwa des Mollahs laïques du Café de Flore, ou par une bande de Cowboys qui ont reniflé l’odeur d’une mine rentable. Le Chat Rouge ne veut surtout pas de pétrodollars, encore moins des Phosphodollars car il préfère garder son âme et ses quelques bons vieux dirhams. Chat fait peur…

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