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Al’approche du Ramadan, le gouvernement multiplie les restrictions à l’exportation des denrées alimentaires de base. Après la limitation de l’export de la tomate qui a eu comme effet immédiat le retour à la normale de son prix après une période grande flambée, c’est au tour des  légumes à cosse secs, écossés, décortiqués ou cassés, qui sont désormais soumises à une licence d’exportation, selon  une circulaire datée du lundi 27 février 2023 émise par l’Administration des douanes et des impôts indirects.

En vertu de ce texte, les pois chiches, haricots, fèves et autres lentilles, ingrédients  largement utilisés dans les repas spécifiques du mois sacré notamment la fameuse harira, ne peuvent plus être exportés de manière systématique. Ces décisions ont fait grincer des dents dans les milieux de l’export agricole qui sont synonymes pour eux de réduction de leurs revenus. Mais les pouvoirs publics n’ont visiblement  d’autre choix que de recourir à ces restrictions pour assurer un bon approvisionnement du marché pendant le mois sacré connu pour être une période de grande consommation. Sans  que le pouvoir d’achat de la population, déjà au plus bas à cause de l’inflation, ne soit davantage affecté. Il y va de la paix sociale qui n’a jamais paru aussi menacée. C’est connu, la rareté crée la spéculation et partant fait flamber les prix. Ventre creux… Alimentaire, mon cher Akhannouch !

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