Jean-Luc Mélenchon.

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La surprise du premier tour de l’élection présidentielle française du dimanche 10 avril est le score remarquable de Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France Insoumise (LFI) est passé de la quatrième place en 2012 et 2017 à la troisième en 2022. Une défaite qui a le goût de la victoire pour Mélenchon et ses partisans.

Cette percée spectaculaire, qui était prévisible, s’est traduite par une progression constante en termes de suffrages. Sur ce plan, c’est chez ses compatriotes du Maghreb, notamment au Maroc, son pays natal, et en Tunisie, qu’il a fait le plein de voix. Dans son pays natal, le patron des Insoumis est arrivé en tête avec près de 41% contre 38% pour le président sortant Emmanuel Macron - qui affrontera comme en 2017 au second tour la cheftaine du RN - et quelque 7% pour le parti xénophobe d’Eric Zemmour.

La France n’a pas de meilleur défenseur du vivre-ensemble dans le respect de toutes les composantes de la république indépendamment de leurs origines sociales ou religieuses que ce nouvel acteur majeur du champ politique hexagonal.  Sincère et engagé, aux convictions chevillées au corps, déterminé dans son combat en faveur des lésés de la croissance et des paupérisés de la finance.  

Mais c’est quand même frustrant pour notre Tangérois, meilleur tribun de la classe politique française, désormais leader incontesté d’une gauche divisée, voire atomisé (ses candidats ont tous fondu sous la barre des 5%) de devoir encore attendre la présidentielle de 2027. Il aura alors 75 ans pour espérer décrocher enfin les clés de l’Élysée.

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