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Dans la commune française de Trappes, à une dizaine de kilomètres du château de Versailles, Mohamed Bou Jellaba par-dessus son 9amis pachtou

Dans la commune française de Trappes, à une dizaine de kilomètres du château de Versailles, Mohamed Bou Jellaba par-dessus son 9amis pachtoune, chaussé de ses Nike Air Force One, attend une réponse de son ange Gabrielle : « wala ma sœur, tu ne peux pas m’aider Gaby ? Ce vendredi, à la mosquée, au cours de l’assemblée bénite, l’imam a dit que les koufars, de la race des mécréants staghfirola, ont inventé un virus pour empêcher, wala ma sœur, les musulmans d’aller faire le p’tit pèlerinage à la Mecque, wala azyme ma sœur … ».  L’ange le coupe en lui hurlant jusqu’à lui faire peur : « Lis au nom de ton Seigneur qui t’a appris par la plume ce que tu ne savais pas ! ».

Gaby continue sur sa lancée :  Le terme coronavirus vient du latin corona et virus, littéralement « virus à couronne ». Au microscope, cet édifice moléculaire est caractérisé par des protubérances entourant l'enveloppe avec l'apparence d'une couronne. Sur les 7 types de coronavirus infectant l’homme, 4 donnent des infections sans gravité et sont à l'origine de 15 à 30% des rhumes courants ; les 3 autres types sont des infections graves se manifestant sous forme d'épidémie. En 2003, la première épidémie de coronavirus déclencha une alerte mondiale sous le nom de SRAS pour Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. Le SRAS débuta en Chine avec la consommation d'un animal sauvage : la civette palmiste masquée. Le SRAS tua 774 personnes sur Terre (chiffre à comparer à la voiture qui tue environ 4000 personnes par an rien qu’en France). Le SRAS est aujourd’hui considéré comme éradiqué. La seconde épidémie de coronavirus débuta en 3arabie Sa3oudite en 2012 et fut nommée MERS, pour Middle East Respiratory Syndrome. Le MERS a été déclenché par la proximité des populations locales avec les chameaux. Le MERS tua 449 personnes. Cette maladie existe toujours car pour pouvoir l'éradiquer, il faudrait que les populations locales n’utilisent plus les chameaux. L’actuelle épidémie de coronavirus a démarré l’année dernière en 2019 et a été nommée en anglais « COronaVIrus Disease 2019 » ou « Covid-19 » pour « maladie à coronavirus 2019 ». L'origine de la maladie n'est pas sûre bien que l'on pense que la consommation de viande de pangolin pourrait en être l'origine. La maladie est apparue chez des clients et les commerçants du marché de Huanan à Wuhan (où l'on vend du poisson, des oiseaux, des serpents et des lapins). Le Covid-19 semble avoir un impact bénéfique sur le destin de la faune sauvage qui va être retirée du commerce et de la consommation en Chine. Le coronavirus sauvera-t-il le pangolin ? L'annonce par la Chine d'une interdiction "complète" du commerce et de la consommation d'animaux sauvages est une bonne nouvelle pour les défenseurs de la nature. Cette interdiction montre que le gouvernement chinois est déterminé à changer une tradition millénaire. L'arrêt du commerce d'animaux sauvages ne peut être qu’un effort conjoint de la communauté internationale. La Chine pourra montrer la voie à une interdiction mondiale de ces marchés et user de son influence en Afrique, où la consommation d'animaux sauvages reste aussi très répandue. Malgré l’actuelle épidémie, on vient d’assister à une saisie record d'écailles de pangolins à Hong Kong en février 2019. Ce qui montre que l’être humain est une bestiole qui apprend moins vite que le compte à rebours le condamnant. Il ne te reste plus Momo qu’à exiger de ton pote Bou 5nouna 3awje nouna (le morveux malchanceux) de ne pas se moucher avec ses doigts avant de quitter les toilettes où il vient d’accomplir religieusement ses ablutions dans le plus strict respect du rite wahhabite. Sinon, il va infecter tous les fidèles de ta mosquée, comme le furent les évangélistes en Alsace après leur rassemblement pour une Mégachurch. Et pourquoi pas une « McChurch » en référence à la société McDonalds ? Le côté événementiel et consumériste de la religion relègue au second plan l'aspect spirituel. (A suivre)

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