Élections professionnelles
La rédaction
5/5/2021 23:55

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La mobilisation syndicale bat son plein, en prévision des élections professionnelles. Et pour cause. Ces échéances...

La mobilisation syndicale bat son plein, en prévision des élections professionnelles. Et pour cause. Ces échéances permettent de déterminer la représentativité des syndicats et leur poids sur l’échiquier national. Dans le monde de l’entreprise, les élections de 2015 ont consacré le leadership des sans appartenance avec 17 399 élus suivis de l’UMT qui a décroché 6175 sièges contre 3240 pour la CDT (proche de l’USFP), 2 644 pour l’UGTM (inféodée à l’Istiqlal) et 2 572 pour l’UNTM  (affiliée au PJD). Côté chambres professionnelles, c’est le PAM qui est arrivé en tête avec 408 élus talonné par l’Istiqlal avec 351 sièges et le RNI qui a obtenu 326 sièges alors que les Sans appartenance politique ont décroché la quatrième position avec 258 sièges contre 202 pour le MP, 196 pour le PJD et 163 pour l’USFP.

Se déroulant dans un contexte de crise sanitaire et d’accentuation de la crise qui frappe les partis et les organisations syndicales, les élections de 2021 sont un véritable test pour les organisations syndicales et les partis politiques. La date du scrutin dans le secteur privé a été fixée entre le 10 et le 20 juin 2021. L’élection des délégués des salariés, consécutive à la préparation des listes électorales arrêtées le 30 avril dernier, aura lieu donc sur une période de 10 jours. Les salariés ont donc largement le temps pour accomplir leur vote. Mais qu’en est-il de ceux qui sont en télétravail et qui n’ont pas par conséquent la possibilité de se déplacer pour accomplir leur vote ? La question reste floue. Certains employeurs issus de certains secteurs en télétravail comme l’offshoring ont entretenu le brouillard autour de leurs intentions, laissant courir la rumeur que les télétravailleurs qui quitteront leur domicile pour aller voter risquent de subir une retenue sur salaire. Cette menace est  de nature à dissuader les intéressés à faire  le déplacement, ce qui pourrait agir sur le taux de participation au scrutin.  Abandonner le temps d’un vote son poste en télétravail pour choisir en présentiel son délégué de personnel serait donc considéré comme une absence non rémunérée! Merci patron !

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