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L’industrie de la torréfaction locale est à l’arrêt, durement impactée par la pandémie du coronavirus...

L’industrie de la torréfaction locale est à l’arrêt, durement impactée par la pandémie du coronavirus. Les opérateurs du secteur, dont la marchandise est bloquée depuis plusieurs mois au port de Casablanca, demandent l'intervention de l'État.    

Parmi les secteurs d'activités qui souffrent particulièrement de la crise du coronavirus,  celui du café torréfié. Dans une correspondance datée du 14 avril adressée aux membres du Comité de Veille Économique (CVE), les principaux opérateurs qui se partagent ce marché ont fait état de leurs difficultés mais aussi de leurs doléances pour atténuer l’impact de la crise sur leur business. La principale revendication porte sur le report d’un mois, après la levée du confinement du paiement, de la TVA sur leurs importations de café bloquées au port de Casablanca et les frais de magasinage des containers engendrés par le blocage qui a frappé soudainement l’activité locale de torréfaction. Un blocage provoqué par la décision brutale des autorités de décréter, le 16 mars dernier, la fermeture du réseau CHR (cafés, restaurants, hôtels) ravitaillé par les distributeurs. Ces derniers se chargent d’écouler le café conditionné et emballé des torréfacteurs auprès de ce réseau qui concentre l’essentiel de la consommation de cette denrée très prisée par les Marocains. Comme conséquence de la fermeture soudaine des cafés, restaurants et autres établissements hôteliers, la profession des livreurs n’a pas pu encaisser le produit de ses livraisons de café à de nombreuses enseignes du CHR ni payer par voie de conséquence ses fournisseurs importateurs. Du coup, toute la chaîne s’est retrouvée dans la nasse.    

Selon un opérateur du secteur, les impayés se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de dirhams et la plupart des livreurs ne sont pas sûrs de pouvoir récupérer leur argent auprès de leurs clients du CHR durement impactés également par la crise. « Nous demandons à l’État juste des facilités de paiement de la TVA et des frais de magasinage sur nos cargaisons de café bloqués au port, le temps que notre activité soit relancée et retrouve des couleurs », explique un torréfacteur qui ajoute: « Nous comptons beaucoup sur la bienveillance des pouvoirs publics pour que les entreprises du secteur ne soient pas condamnées à la faillite».

L’industrie de la torréfaction nationale c’est 40.000 tonnes de café importés chaque année et plusieurs milliers d’emplois directs et indirects dont une partie évolue dans l’informel.

Le café est la première matière première affectée par la pandémie, ce qui a provoqué la baisse des cours en raison de la chute de la demande.

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