Après 19 années passées à la tête de la CIMR-un record de longévité-, Khalid Cheddadi a fait valoir ses droits à la retraite auprès du Conseil d’administration réuni le 20 mars et qui a accepté sa demande.
Le successeur est tout trouvé : Hassan Boulaknadal,
haut cadre chevronné, aux commandes depuis mars 2016 de l’Office des changes où il a fait un travail de fond qui a débouché sur sa modernisation grâce notamment à la dématérialisation des procédures, la digitalisation de l’information et l’automatisation des échanges avec les usagers. Cette transformation s’inscrit dans le nouvel esprit du service public qui allie performance et transparence. C’est sous la houlette de M. Boulaknadal qu’a été consolidé le processus de libéralisation de la réglementation des changes ayant permis la résilience de l’économie nationale et son arrimage à l’économie mondiale.
Le nouveau-président directeur général de la CIMR, 57 ans, est un mathématicien et statisticien de formation qui s’est reconverti dans les métiers de la banque et de la finance où il a fait une carrière brillante.
Esprit rigoureux qui a le culte du travail, homme discret mais efficace, Hassan Boulaknadal a occupé entre autres postes celui de directeur général de BMCE Capital Gestion et de patron de l’ex- Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM), rebaptisé Autorité marocaine du marché des capitaux (AMCC).
M. Boulaknadal a tous les atouts pour donner un nouveau souffle à la la CIMR et consolider ses chantiers stratégiques.