Allez ! On reprend les mêmes est on recommence. Oubliée la mini révolution de mars 2019. Adieu Bouteflika bonjour le bouteflekisme...

Allez ! On reprend les mêmes est on recommence. Oubliée la mini révolution de mars 2019. Adieu Bouteflika bonjour le bouteflekisme. L’Algérie s'est dotée mercredi 7 juillet d'un nouveau gouvernement suite aux élections législatives du 12 juin marquée par une forte abstention, la répression féroce du mouvement contestataire du Hirak et surtout par le retour tonitruant du FLN et ses Jurassik Park.  La moitié des ministres sortants sont reconduits dans cette équipe gouvernementale !

Le président Abdelmadjid Tebboune en a dévoilé la composition sans changement des portefeuilles régaliens, à l'exception des portefeuilles des Affaires étrangères et de la Justice, selon un communiqué officiel. Grosse surprise, aux Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, qui a accumulé les échecs diplomatiques face à un Maroc qui gagne, est remplacé par l'ex-diplomate, le Jurassik Park Ramtane Lamamra, déjà chargé de la politique extérieure sous le président Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir par la rue en avril 2019. Retour avec mission de freiner les victoires du voisin marocain en essayant de remettre sur pied un polisario attéré. Dure tâche pour un vétéran des chancelleries et de la diplomatie multilatérale, notamment en Afrique, où il avait été pressenti en avril 2020 pour être l'envoyé spécial des Nations unies en Libye, mais son nom n'avait pas été finalement retenu en raison de l'opposition de certains pays arabes. « Au lieu d'une Algérie nouvelle, on a droit à une Algérie d'occasion », a réagi à chaud Sofiane, cadre supérieur dans une multinationale, clin d’œil au slogan de M. Tebboune.

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