Un poste-frontière.

A cause de la pandémie du Covid-19 qui a sema la pagaille et la panique dans le monde les fermetures de frontières...

A cause de la  pandémie du Covid-19 qui a sema la pagaille et la panique dans le monde les fermetures de frontières sont devenues une banalité si bien que celles qui n’ont rien à voir avec le coronavirus passent inaperçues. Le verrouillage des frontières de la Grande-Bretagne par exemple.Dans le cadre du Brexit- un terme que n’entend plus depuis janvier 2020-, le gouvernement de conservateur Boris Johnson va dépenser près de 800  millions d'euros pour de nouveaux systèmes de contrôle aux frontières entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Le dispositif du verrouillage du royaume sera prêt pour janvier 2021 qui marque la fin de la transition post-Brexit.

Il est prévu de construire de nouveaux postes-frontières, d'améliorer la technologie et de recruter des centaines de personnes supplémentaires pour faire face aux conséquences du départ du Royaume-Uni de l'union douanière de l'UE, quelle que soit l'issue des négociations commerciales.Dans un article du Daily Telegraph également publié sur le site web du gouvernement britannique, le ministre d'État au Cabinet office Michael Gove, a déclaré que cet investissement de 705 millions de livres (788 millions d'euros) permettrait de s'assurer que les frontières sont prêtes pour « une indépendance totale... lorsque le Royaume-Uni reprendra le contrôle de ses frontières le 1er janvier 2021. »

Le package comprendrait 470 millions de livres (525 millions d'euros) pour les infrastructures dans les ports et aussi à l'intérieur du pays pour traiter les contrôles douaniers. Un autre montant de 235 millions de livres sterling (262 millions d'euros) doit être consacré à 500 agents frontaliers et aux systèmes informatiques.

Le dispositif  couvre les frontières de l'UE avec la Grande-Bretagne : l'Angleterre, l'Écosse et le Pays de Galles. Pour ce qui est de l'Irlande du Nord les plans devraient être annoncés ultérieurement. Des inquiétudes ont été exprimées quant à l'état de préparation du Royaume-Uni face aux répercussions des nouvelles règles et des voix se demandent pourquoi de tels projets n'ont pas été lancés plus tôt. Le Chancelier du Duché de Lancastre du Cabinet fantôme Rachel Reeves (homologue de Gove), de l'opposition travailliste, a déclaré dans une interview télévisée que la fin de la période de transition était prévue dans cinq mois à peine mais que le gouvernement avait eu « quatre ans maintenant pour mettre en place les procédures » pour assurer la libre circulation des biens et des services.

Dans une lettre publiée la semaine dernière le par le site américain Business Insider, la secrétaire d'État britannique au commerce international, Liz Truss, a fait part de ses vives inquiétudes concernant les plans du gouvernement en matière de frontières, avertissant qu'ils pourraient enfreindre les règles du commerce international et entraîner une contrebande en provenance de l'UE. Michael Gove a déclaré, quant à lui, que la nouvelle technologie permettrait de lutter plus efficacement contre le crime organisé et les menaces pour la sécurité.

Le ministre avocat acharné du Brexit a ajouté qu'une grande campagne d'information serait lancée pour permettre aux citoyens et aux entreprises de prendre des mesures afin de « faciliter ce grand changement ». Vendredi, le Guardian a rapporté que le gouvernement britannique avait acheté un terrain à une trentaine de kilomètres de Douvres, afin de construire un vaste site de dédouanement pour les milliers de camions qui passent chaque jour par ce port très fréquenté. A rappeler que Royaume-Uni a quitté l'Union européenne le 31 janvier de 2020, mais pendant la période de transition de 11 mois, les échanges commerciaux et la plupart des autres dispositions restent inchangées.

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