C'est peut-être par les portes de Rome que le coronavirus investira l’Europe du mois son espace Schengen qui a abolit le contrôle aux ...

C'est peut-être par les portes de Rome que le coronavirus investira l’Europe du mois son espace Schengen qui a abolit le contrôle aux frontières en instaurant la libre circulation des biens et des personnes. 

L’Italie est devenue le premier pays d’Europe à mettre des villes en quarantaine en isolant 11 communes, soit 52 000 personnes, pour lutter contre le coronavirus. Le pays est sur le qui-vive. Et il y a de quoi : au mardi 25 février, 7 personnes y sont mortes. L’Italie compte désormais 283 cas confirmés. Elle est à ce titre le cinquième pays le plus touché dans le monde. Les autorités se disent prête à recourir à l'armée pour faire respecter sa zone de quarantaine.

Alors que le nombre de cas dans le pays a bondi en quelques heures, le pays des pâtes a instauré une zone de quarantaine où sont confinés 52 000 habitants sur 11 communes, le Premier ministre a annoncé des mesures draconiennes pour faire respecter le confinement. L'Italie est aussi le premier pays d'Europe à mettre des villes en quarantaine en isolant 11 communes pour lutter contre le Covid-19, « alors que l'épidémie continue à se propager en Corée du Sud, en Iran et dans son berceau chinois. » Dans le nord de l'Italie, notamment en Lombardie et Vénétie, environ 52 000 personnes se sont réveillées le 23 février dans des zones où « ni l'entrée ni la sortie ne sera autorisée sauf dérogation particulière», comme l'a annoncé le Premier ministre Giuseppe Conte sont le gouvernement a décrété une peine de trois mois de prison pour les contrevenants. « Fermeture des entreprises et des établissements scolaires, annulation d'événements culturels et sportifs, report de manifestations sportives etc. Bref,  le gouvernement italien tente de mettre sous scellé une partie de la riche Italie du Nord et de freiner l'épidémie. En Italie, le foyer se trouve à Codogno, près de Milan. «Nous avons tous peur, mais on croise les doigts, nous espérons que tout ira bien», a déclaré Rosa, une employée de pharmacie, seul type d'établissement autorisé à rester ouvert, à une équipe de l’AFP. Elle craint désormais «des problèmes de ravitaillement dans les prochains jours». Annus horribilis décidemment.

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