« Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés », explique le président Abdelmadjid Tebboune à l’hebdomadaire...

« Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés », explique le président Abdelmadjid Tebboune à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Cette phrase comprend deux lignes cachée. La première: le président algérien se cache derrière le peuple pour justifier ses décisions anti-françaises (rappel de on ambassadeur à Paris et fermeture de l’espace algérien aux avions militaires français). La deuxième : Tebboune voudrait bien renouer le dialogue avec Macron- qui a dit publiquement qu’avant la colonisation française de l’Algérie en 1830 il n’existait pas de nation algérienne-, mais qu’il en est incapable ; le général Big Brother Chengriha & et son armée qui le surveille en piquerait une crise. Résultat : Pas de lueur à l’horizon sur ce front diplomatique.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune ayant prévenu samedi qu’il ne fera pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la « nation » algérienne. « Je n’ai pas de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile », dénonce le dirigeant algérien dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Si (le polémiste d’extrême droite Eric) Zemmour dit quelque chose comme ça, qu’importe, personne ne fait attention. Mais quand un chef d’État déclare que l’Algérie n’était pas une nation distincte, c’est très grave », fustige-t-il. Dans ces conditions, « je ne serai pas celui qui fera le premier pas, prévient le chef de l’État algérien. Sinon je vais perdre tous les Algériens, il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national ». Mieux : Tebboune est même favorable à envoyer son armée au Mali pour y jouer les suppléants de l‘armée française pourvu que l’offre séduise Macron. Macron sortira-t-il son kleenex pour sécher ses armes et appeler Tebboune pour demander pardon ?

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