Le New York Times publie les photos des 67 enfants palestiniens tués à Gaza.

Le principal organe des Nations unies chargé des droits de l'homme a voté jeudi 27 mai l'ouverture d'une enquête...

Le principal organe des Nations unies chargé des droits de l'homme a voté jeudi 27 mai l'ouverture d'une enquête sur les abus et les éventuels crimes de guerre commis en Israël et dans les territoires palestiniens occupés lors des récentes hostilités. Par 24 voix pour, 9 contre et 14 abstentions, le projet de résolution A/HRC/S30/L1, intitulé « Assurer le respect du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, et en Israël », tel que révisé oralement, a été donc adopté.  

« Selon les chiffres vérifiés par mon bureau, 242 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes, les F.S.I., lors de frappes sur Gaza, dont 63 enfants. Des milliers d'autres ont été blessés, tandis que l'on estime que plus de 74 000 Palestiniens ont été déplacés. », a notamment soutenu Michèle Bachelet, Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, devant le Conseil, réuni en session extraordinaire.

Évidemment cette enquête internationale sur les atteintes aux droits humains commises dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les « causes profondes » des tensions, n’a pas été du goût du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui a dénoncé une « décision honteuse » qui « encourage les terroristes dans le monde entier ». Et ce malgré le fait que Mme Bachelet n’ait pas omis d’égratigner le Hamas en dont elle a dit qu’« il a tiré des roquettes sans discernement, visant des civils, pour tuer autant d'innocents que possible.» En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a « salué » la décision du Conseil des droits de l'Homme et l'Autorité palestinienne y voit « un pas en avant » dans la protection des droits humains des Palestiniens. L'Autorité palestinienne a, quant à elle, qualifié de « minorité amorale et du mauvais côté de l'histoire » les pays opposés à la résolution.

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