Abdelmalek Droukdel

La ministre française de la défense, Florence Parly, a déclaré que Abdelmalek Droukdel le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique...

La ministre française de la défense, Florence Parly, a déclaré que Abdelmalek Droukdel le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel et des membres de son entourage avaient été tués mercredi 3 juin lors d'une opération au Mali. Les forces françaises ont également capturé un haut commandant de groupe de l'État islamique au Mali lors d'une opération en mai, a-t-elle déclaré.

Ces « opérations audacieuses » ont porté « des coups sévères aux groupes terroristes » et « nos forces, en coopération avec leurs partenaires du Sahel, continueront à les chasser sans relâche », a déclaré Mme Parly. En tant que chef d'Al-Qaida au Maghreb islamique, Droukdel était responsable de toutes les filiales en Afrique du Nord et commandait également la filiale d'Al-Qaida au Sahel, la Jamaat Nusrat al-Islam wal-muslimin (JNIM). Le commandant du groupe de l'État islamique capturé, Mohamed Mrabet, était un djihadiste chevronné et avait un rôle important dans le groupe de l'État islamique du Grand Sahara (ISGS), a déclaré Mme Parly. Il a été capturé le 19 mai, a-t-elle précisé. Âgé d'une quarantaine d'années, Droukdel a combattu les troupes soviétiques en Afghanistan et on pense qu'il s'inspire de l'ancien chef d'Al-Qaïda en Irak, Abu Musaab al-Zarqawi.

Sous sa direction, l'Aqmi a mené de nombreux attentats meurtriers, dont l'attaque d'un hôtel à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en 2016, qui a fait 30 morts et 150 blessés. En 2012, il a été condamné à mort par un tribunal algérien après avoir été reconnu coupable par contumace de meurtre, d'appartenance à une organisation terroriste et d'attentats à l'explosif.

Les accusations concernaient trois attentats à la bombe dans la capitale Alger en avril 2007 qui ont fait 22 morts et plus de 200 blessés.

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