Christiane Taubira.

La gauche française ou du moins ce qu’il en reste n’avait pas besoin d’une candidature supplémentaire à la présidentielle,...

La gauche française ou du moins ce qu’il en reste n’avait pas besoin d’une candidature supplémentaire à la présidentielle, tellement les noms déjà déclarés pour la course au palais sont autant nombreux que divisés. Si la droite a réussi à s’unir autour d’une seule candidate au terme de deux tours d’une primaire archi-médiatisée, la gauche, elle, peine à opter pour le candidat unique. A part la candidate officielle de la gauche classique, la mairesse de Paris Anne Hidalgo, créditée depuis des semaines de 5 % de voix au premier tour  de la présidentielle 2022, personne ne veut d’une primaire à gauche, ni le candidat des Verts Yanick Jadot, ni le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon pour ne citer que ces deux-là.

On attendait un rebondissement, il est arrivé ! Christiane Taubira sort du bois et fait irruption dans la bergerie gauchiste. Elle a dit vendredi 17 décembre « envisager » sa candidature à l'Élysée, «donnant rendez-vous à la mi-janvier » à ses sympathisants, pour répondre à « l'impasse » d'une gauche plus que jamais divisée. « J'envisage d'être candidate à l'élection présidentielle », a déclaré l'ancienne ministre de la Justice de François Hollande, 69 ans, dans une vidéo de trois minutes diffusée sur les réseaux sociaux. « Je ne serai pas une candidate de plus », a-t-elle toutefois affirmé, assurant vouloir « mettre toutes (ses) forces dans les dernières chances de l'union », à l'heure où la gauche est éparpillée entre plusieurs candidatures, pour un faible total d'environ 25% des intentions de vote au premier tour. Alors Taubira, or not Taubira. May be, on verra !

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