Mohamed ben Zayed Al Nahyan reçoit le général Abdel Fattah al-Burhan à l'aéroport d'Abou Dhabi, le 26 mai 2019.

De hauts gradés de l’armée qui dirigent le Soudan discuteront devaient discuter cette semaine avec des responsables...

De hauts gradés de l’armée qui dirigent le Soudan  discuteront devaient discuter cette semaine avec des responsables américains du retrait de leur pays de la liste des États qui soutiennent le terrorisme lors d'une visite aux Émirats arabes unis cette semaine, a déclaré dimanche le Conseil de souveraineté du Soudan.

Le gouvernement de transition qui dirige le pays depuis la chute de Omar Hassan al-Bachir l'année dernière, fait pression pour que son pays soit retiré de la liste américaine. Un retrait de cette blacklist renforcerait la capacité de Khartoum à accéder à des prêts étrangers pour faire face à une crise économique aggravée les récentes inondations qui ont ravagé le Soudan.

En août, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a soulevé la question de l'établissement de liens entre le Soudan et Israël lors d'une visite. Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok lui a aussitôt rétorqué qu'il n'avait pas mandat pour le faire. Pas le cas du général Abdel Fattah Al-Burhan, proche de Abu Dhabi, qui préside aux destinées du Conseil de souveraineté du Soudan.

Le 3 février, Al-Burhan a rencontré en catimini le premier ministre israélien Netanyahu à Entebbe, en Ouganda. Ce dernier aimant se vanter de ses conquêtes pour des raisons électoralistes a chargé un haut fonctionnaire israélien de divulguer le secret.

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