Le Raja a besoin d’un grand nettoyage

Une équipe du Canard a été reçue par le nouveau président du Raja Aziz El Badraoui qui lui a confié sa vision d’un club performant, propre et bien entretenu…

Juste après votre nomination au poste de président du Raja, votre première action a été de limoger l’entraîneur Rachid Taoussi…

C’est un entraîneur nul et malvenu, il nous a fait humilier en nous faisant battre à domicile 2-3 face à l’OC Safi, ce qui complique la tâche du Raja dans la course au titre.

Mon limogeage de Taoussi c’est ce qu’on appelle une entrée en jeu tonitruante pour asseoir mon autorité de chef qui entend assainir les rouages du Raja.

Effectivement, vous êtes un spécialiste d’assainissement et du ramassage des ordures et pour vous dénigrer vos adversaires qui vous appellent « Mol Zbel» …Ce sobriquet peu flatteur vous fait-il mal ?

Vous avez bien fait de rappeler la nature de mon business, et à ce titre je suis décidé de me débarrasser des ordures qui peuplent depuis longtemps le club dont j’ai pris la chefferie grâce à mon assise financière confortable.

Comme j’ai décroché la présidence en étant un candidat unique, j’exige que le staff dirigeant et technique du club soit composé de gens uniques, propres, bien entretenus et qui ne dégagent pas de relents douteux.

Le nettoyage se fera-t-il au Kärcher ou au balai ?

Les deux à la fois. La grande et la petite pression selon le degré de la saleté.  

Le Raja qui en est à son troisième président et à son quatrième coach en l’espace d’une seule saison bat des records en matière de gouvernance chaotique. Trouvez-vous que cette valse des dirigeants et des coachs est une pratique saine ?

Le Raja a pris depuis quelque temps la mauvaise habitude de se tirer des ballons dans le pied. Et c’est pour en finir avec ce jeu malsain et contreproductif que j’ai été élu par le peuple du Raja.

Pour arriver à mes fins et monter dans l’estime de mes supporters, je compte sortir mon chéquier pour investir dans des éléments prometteurs capables de faire renouer notre club avec la gagne. Ma devise à cet égard s’articule autour de la politique des 3 P: Performance, propreté et panache.      

L’argent seul est-il suffisant pour réussir la reconstruction de l’équipe qui laisse à désirer côté qualité de jeu et résultats ?

L’argent est un puissant moteur susceptible de m’aider à aller droit au but.

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