La coupe du monde ce n’est pas seulement la ferveur monstre qu’elle provoque aussi bien sur les gradins que dans la rue et l’ivresse...
La coupe du monde ce n’est pas seulement la ferveur monstre qu’elle provoque aussi bien sur les gradins que dans la rue et l’ivresse incroyable qui s’empare des peuples des équipes qui gagnent. Ce n’est là que la face visible de l’iceberg foot. Quand les masses font la fête, les compteurs du fric, eux, grimpent et s’affolent. La face cachée du mondial du foot rime avec flousse. Et beaucoup de flousse. Plus les équipes en compétition avancent dans le tournoi, plus ils améliorent leur rémunération par la Fifa. Le budget dotation du Mondial Qatari qui a coûté au pays hôte la modeste somme de 220 milliards de dollars (un record jamais atteint auparavant) s’élève à 440 millions de dollars à répartir entre les 23 équipes participantes. Pour la participation seulement, chacune empoche la bagatelle de 1,5 million de dollars.
Le reste du pactole est partagé en fonction du classement de chaque pays dans la compétition. Pour les équipes qui occupent entre la 32e et la 17e place, la somme de 144 millions est en jeu, à raison de 9 millions par équipe. S’agissant des équipes classées entre la 16e et la 9e place, soit les nations éliminées en quart de finale, le chèque est de 13 millions d’euros par équipe. Pour les 8e, 7e, 5e et 4e places, il y a 68 millions à partager, c’est-à-dire 17 millions par équipe qui va tomber dans l’escarcelle de la fédération marocaine de football. Le pays qui termine 4e de la compétition obtient, quant à lui, la coquette somme 25 millions de dollars. Deux de moins que le troisième qui, lui, décroche 27 millions de dollars. Le foot-business affiche une santé financière insolente. Vive Fifafric !
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