Hassan Derham.

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Le nabab du Sahara Hassan Derham a choisi la ville de Boujdour pour revenir en politique qu’il avait abandonnée il y a plusieurs années. Chassé de Laâyoune, son fief originel, par le puissant clan adverse de Oulad Errachid, qui en contrôle tous les leviers, l’homme d’affaires à la réputation sulfureuse s’est rabattu sur cette ville voisine du sud où il espère reconquérir, sous la bannière de l’USFP, qu’il avait quitté par le passé pour d’autres partis, son siège de député à l’occasion des législatives du 8 septembre prochain.

Mais pourquoi Hassan Derham cherche-t-il à retourner à l’hémicycle ? Est-ce par volonté de servir son pays en s’engageant de nouveau en politique ? Que nenni. Pour les observateurs avisés, l’intéressé cherche juste l’immunité parlementaire qui lui permettrait d’échapper à la justice où il est poursuivi dans une multitude d’affaires en relation avec son business.Notoirement casserolé, le dignitaire sahraoui qui a acquis la réputation peu flatteuse d’être un très mauvais payeur qui cumule des ardoises à plusieurs milliards, roule ses associés et néglige de payer ses fournisseurs et ses loyers. Le milliardaire des sables a été également rattrapé par des affaires de mauvaise gestion du temps où il était président de la commune d’El Marsa (située dans la région de Laâyoune) avant de démissionner mystérieusement de son poste en octobre 2012. Un poste qu’il a conservé durant trois mandatures.

La cour d’appel de Marrakech a déjà ouvert dans ce cadre une enquête préliminaire à son encontre et à l’encontre de 17 autres co-accusés pour « détournements de fonds, dilapidation des biens publics, et faux et usage de faux ». Attendu au tournant, Hassan Derham pense à tort que le temps de l’impunité n’est pas révolu pour des saigneurs de sa trempe.

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